Le directeur des Jeux olympiques au CIO, Gilbert Felli (droite), le 23 mai à Québec. Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour cette première sélection, la Commission du CIO se basait sur le dossier de requérance des villes ainsi que sur les rapports de ses experts. Mais pas seulement... Si le rapport du groupe de travail 2020 -qui a servi de base de décision à la commission exécutive- recommandait en effet de ne pas retenir Bakou, il attribuait en revanche d'excellentes notes techniques au dossier de Doha, autorisée de plus à prévoir des Jeux hors de la période estivale traditionnelle.
"Mais cette autorisation n'était pas un chèque en blanc", a commenté Gilbert Felli, directeur des Jeux olympiques au CIO, pour motiver la décision de l'autorité olympique "basée sur d'autres critères". Commentant l'acceptation de la candidature de Madrid, fragilisée par la sévérité de la crise économique qui touche l'Espagne, M. Felli a estimé que Madrid, candidate pour la troisième fois consécutive, "possédait déjà la quasi-totalité des infrastructures et ne présentait pas à ce titre de risque majeur."
Tokyo et Madrid étaient déjà candidates à l'organisation des JO-2016 remportés par Rio tandis qu'Istanbul a été candidate quatre fois consécutive entre 2000 et 2012. Doha et Bakou avaient déjà écartées lors de la première sélection pour 2016. Des trois villes retenues, ce sont Madrid puis Tokyo qui recueillent les meilleures appréciations, suivies par Istanbul dont le système de transports notamment a été épinglé par le rapport. L'élection de la ville hôte des JO-2020 aura lieu en septembre 2013 à Buenos Aires.
AFP/VNA/CVN