Les joueurs du FC Barcelone fêtent leur victoire lors d'un match contre le Betis Séville le 5 mai au Camp Nou. |
Les Blaugrana, qui possèdent 7 points d'avance sur les Madrilènes, ne peuvent en effet plus être rejoints par des Merengue qui n'ont plus que deux matches à jouer.
Le 12 mai, les équipiers de Messi n'auront donc même pas besoin d'aller chercher leur couronne par leurs propres moyens contre l'Atletico Madrid.
Ce titre, qui voit les Catalans reprendre la main sur la scène nationale après le sacre du Real Madrid la saison dernière, console en partie les hommes de Vilanova de leur élimination en demi-finale de Ligue des champions (4-0, 3-0) par le Bayern Munich.
Il faut dire que le 11 mai, les Madrilènes ont eu plus la tête à leur finale de Coupe du Roi contre l'Atletico Madrid, le 17 mai, qu'à un championnat où ils ont depuis longtemps abandonné depuis tout espoir.
Pour preuve, Mourinho avait ménagé en début du match pas moins de cinq titulaires habituels, dont Ronaldo, sans compter Ramos et Özil, blessés.
Malgré toutes les précautions de l'entraîneur portugais, le Real perdait un joueur précieux en la personne du Français Varane, qui se blessait au genou droit à la 17e minute.
En comparaison, le but que les équipiers de Carvalho encaissaient peu de temps après la blessure du Tricolore, était nettement moins fâcheux : à l'issue d'un corner, Sergio Garcia redressait la course du ballon au second poteau et Stuani surgissait pour ouvrir le score pour les locaux (22, 1-0).
Inoffensifs, les hommes de "Mou" prêtaient alors le flanc à toutes les attaques de l'Espanyol et Diego Lopez devait intervenir pour empêcher que les Pericos n'alourdissent le score dans la foulée (26).
Une des seules réactions des Blancs était alors une frappe de Kaka, contrée par la main d'un défenseur dans la surface, mais non signalée par l'arbitre (44).
Dans le deuxième acte, les visiteurs se montraient toutefois un peu plus mordants, l'entrée de Ronaldo à la 56e participant à ce réveil. Quelques minutes plus tard, les Madrilènes égalisaient d'ailleurs sur un coup franc de Modric bien prolongé de la tête par Higuain (1-1, 58). L'Argentin, décrié après ses occasions manquées en C1, en profitait pour repuiser de la confiance.
Mais ce but n'était pas suffisant pour différer davantage le titre d'un Barça qui pourra au moins sécher ses larmes en pensant à sa réussite sur la scène nationale.
AFP/VNA/CVN