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La joie du défenseur de l'Atlético Madrid, Mario Hermoso (gauche) après avoir marqué le but de la victoire, 3-2 face à Valence, lors de la 22e journée de LaLiga, le 22 janvier au Wanda Metropolitano Stadium. |
Menés 2-0 à la pause après deux buts de Yunus Musah (25e) et d'Hugo Duro (44e), les champions d'Espagne en titre ont réussi une rempontada d'enfer en deuxième période.
Matheus Cunha a d'abord réduit l'écart à la 63e, puis Angel Correa, bien placé à la reprise d'un ballon relâché par Jaume Domenech à la 90e+1 est parvenu à égaliser à 2-2, et le sauveur rojiblanco a été Mario Hermoso, esseulé au second poteau pour claquer le but de la victoire à la 90e+3.
"C'est facile de raconter ce qui s'est passé. En première période, on n'a pas été nous-mêmes. Dans ce désespoir, on s'est parlé. On s'est dit que si on arrivait à mettre un but, après, les supporters allaient nous pousser. Dans n'importe quel autre club, après la première période servie, les gens auraient commencé à nous critiquer. Mais on a vu ce que l'on a vu. La deuxième période, c'est nous, c'est l'Atlético", a résumé Simeone en conférence de presse d'après-match.
Défense malade
Un succès inespéré qui prouve encore une fois les ressources mentales immuables de cet Atlético Madrid animé par son entraîneur-totem Diego Simeone, mais qui ne cache par les carences d'un candidat au titre malade.
Après avoir été éliminés en 8e de finale de la Coupe du Roi jeudi soir 20 janvier sur la pelouse de la Real Sociedad (2-0) et en demi-finale de la Supercoupe d'Espagne la semaine dernière par l'Athletic Bilbao (2-1), les Rojiblancos ont relevé la tête en championnat.
Mais la défense reste le gros point noir de cet Atlético en montagnes russes : les deux buts encaissés en première période sont symptomatiques d'une défense malade. Cette saison, l'Atlético a encaissé 26 buts en 21 matches de championnat, alors qu'il n'avait vu ses filets trembler que 25 fois sur l'intégralité de la saison passée !
La joie des joueurs de Valence, après le 2e but marqué contre l'Atlético Madrid. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Et en plus de la défense, samedi soir, l'attaque de l'"Atléti" est longtemps restée en panne : à la 70e, le "Pistolero" uruguayen Luis Suarez a manqué une grosse occasion d'égaliser, seul dans la surface, et à la 80e, et Jaume Domenech a détourné du bout des doigts une frappe rasante de Yannick Carrasco.
Et malgré la victoire, Simeone doit sans doute toujours pleurer l'absence d'Antoine Griezmann, victime d'une rechute de sa blessure à la cuisse droite de décembre et qui devrait revenir en jeu début février.
Séville marque le pas
Mais les cartes vont être rebattues pour le champion d'Espagne en titre la prochaine journée : Simeone et les siens se déplaceront au Camp Nou pour un choc contre un FC Barcelone lui aussi malade et en quête d'un second souffle dimanche à 21h00 chez Alavés.
Plus tôt dans la journée, Villarreal a tapé du poing sur la table à domicile, avec une 3-0 contre le promu Majorque. Les hommes d'Unai Emery sont ainsi provisoirement remontés dans les places qualificatives pour l'Europe (6e avec 32 points), et les Majorquins flirtent avec la zone rouge, deux points devant le premier relégable, Cadix (18 points).
Le Séville FC, le seul qui parvenait à suivre le rythme effréné imposé par le Real Madrid au classement, a été malmené 2-2 à domicile par le Celta Vigo. Les hommes de Julen Lopetegui étaient menés 2-0, mais ont réussi à marquer deux buts en cinq minutes (71e, 74e), pour accrocher le nul et rester à trois longueurs du Real.