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La joueuse de l'Atletico Madrid, Silvia Meseguer, et la joueuse du FC Barcelone, Vicky Losada, lors de la rencontre de championnat, le 17 mars au Wanda Metropolitano de Madrid. |
"Après la journée de grève, nous sommes arrivés à un accord pour travailler sur la proposition" de médiation de la Direction général du travail, a annoncé le syndicat des joueuses AFE sur Twitter.
Les footballeuses espagnoles ont entamé un mouvement de grève le week-end dernier pour demander des conditions de travail "dignes", et aucune des huit rencontres de la 9e journée de la ligue féminine n'a donc été disputée.
Les joueuses avaient décidé de mener cette action après le gel des négociations entre les syndicats et les clubs regroupés dans l'Association des clubs de football féminin pour la création d'une convention collective, qui duraient depuis plus d'un an.
Les joueuses demandent un salaire minimum de 16.000 euros par an (pour un contrat à temps complet), et l'instauration de contrats à temps partiel à au moins trois-quarts temps, et non moins comme c'était souvent le cas jusqu'à présent.
Les clubs, pour leur part, ne voulaient pas offrir de contrats à temps partiel supérieurs à des mi-temps, avec des salaires minimums de 8.000 euros par an.
"Les footballeuses ont réussi, grâce à leur journée de grève, à casser la ligne rouge qui les empêchait d'obtenir des trois-quarts temps et un salaire minimum de 16.000 euros annuels", a affirmé AFE, laissant entendre que les clubs seraient disposés à négocier les demandes des joueuses.
Jusqu'à aujourd'hui, l'Association des clubs de football féminin considérait que les équipes les plus modestes n'avaient pas les moyens de répondre aux demandes des joueuses.