Plus concrètement, le projet de contrôle de la pollution dans les zones pauvres et peuplées a participé à l'élaboration de 28 documents à l'échelon central, 18 de niveau local et une cinquantaine d'autres visant à guider le contrôle de la pollution et la gestion de l'environnement. Ces textes sont adaptés aux besoins réels du pays et contribuent à l'exécution efficace de la Loi de la protection de l'environnement.
En ce qui concerne la création et la gestion des réserves naturelles maritimes, le projet de développement durable de ces zones a contribué activement à l'élaboration aux textes, dont un arrêté sur le statut de gestion des réserves naturelles maritimes nationales, publié en mai 2010. De plus, ledit projet a fourni des certains "instruments" d'assistance à la gestion des réserves de ce genre comme les programmes d'estimation de la biodiversité et de gestion journalière des réserves naturelles.
Une des contributions au perfectionnement des mécanismes et politiques dans le domaine de la protection de l'environnement est le projet de production propre dans l'industrie (sigle en anglais CPI). Ce dernier a pour origine la stratégie de production propre dans le secteur industriel à l'horizon 2020. Le CPI organise des enquêtes et études, visant à créer une base des données en la matière dans 63 villes et provinces. Il a proposé l'établissement de rapports nationaux ainsi que l'octroi des certificats destiné aux entreprises qui produisent sans exercer d'effets sur l'environnement. À ce jour, une vingtaine de domaines industriels et de nombreuses provinces appliquent des mesures susceptibles de produire plus proprement.
Pour sa part, le projet sur le développement durable dans les régions urbaines pauvres (abréviation en anglais SDU) contribue grandement au perfectionnement de la Loi d'urbanisation et à l'Arrêté sur l'estimation des impacts environnementaux du processus d'urbanisation. Particulièrement, le SDU a assisté le ministère de la Construction dans l'étude et l'estimation des impacts du réchauffement climatique vis-à-vis des zones urbaines vietnamiennes. Ce projet, en partenariat avec ledit ministère, a élaboré un plan d'action du secteur de la construction pour faire face au changement climatique.
Dans le cadre du DCE, les experts du projet d'assistance à la gestion et à l'élaboration du domaine de l'environnement ont collaboré avec le ministère du Plan et de l'Investissement pour améliorer l'évaluation de l'environnement dans la stratégie de développement socioéconomique grâce à la publication de nombreux documents. Ce qui permet de réaliser efficacement la Loi d'environnement et la stratégie nationale sur la protection environnementale, contribuant au développement durable du pays.
Renforcement de la capacité du personnel
Les projets susmentionnés ont contribué activement à la protection de l'environnement des provinces de Thai Nguyên, Phu Tho, Hà Nam (Nord), Nghê An, Quang Nam (Centre) et Bên Tre (Sud). Le vice-président du Comité populaire de Bên Tre, Cao Van Trong, rapporte qu'outre les intérêts environnementaux, les projets de traitement des rejets d'élevage, réalisés dans les districts de Mo Cây et Ba Tri, ont également apporté un bénéfice économique.
Pour sa part, le vice-président du Comité populaire de Phu Tho, Nguyên Dinh Cuc, partage que le programme DCE permet
d'économiser l'énergie, de réduire les dépenses de production ainsi qu'améliorer les conditions de vie des habitants locaux.
Par l'intermédiaire des projets susdits, de nombreux cours de recyclage, conférences, tables-rondes, voyages de mission, campagnes de sensibilisation... ont été organisés et ont pu mobiliser les services concernés, surtout la population locale. Particulièrement, le DCE a contribué activement au perfectionnement de la capacité du contingent de cadres locaux qui sont des membres importants des projets.
Les projets ont mis en place un processus logique en inaugurant des cours de formation destinés aux dirigeants locaux, puis après pour les gestionnaires, les entrepreneurs, les organisations et les habitants. À ce jour, des dizaines de milliers de gestionnaires et la population, surtout dans les zones rurales, bénéficient du DCE, contribuant au succès ainsi qu'au développement durable de ce programme de partenariat Vietnam-Danemark.
Ce programme réunit cinq ministères et services, six provinces et villes. Grâce à une collaboration stricte et efficace, il contribue grandement à la protection de l'environnement du pays.
Certains traits principaux du programme de coopération de développement dans le secteur environnemental Vietnam-Danemark:
* But majeur : réaliser efficacement la stratégie nationale sur la protection environnementale et l'amélioration des conditions de vie des pauvres à l'horizon 2020. Plus précisément, en 2020, il faudrait mieux réduire la pollution de l'environnement, protéger la forêt et participer davantage à la protection environnementale au niveau mondial.
* Budget : 250 millions de couronnes danoises (environ 44,5 millions de dollars) provenant d'aide non remboursable du gouvernement danois. Jusqu'à la fin de l'année, 85% du fonds total ont été décaissés.
* Ce programme comprend cinq projets :
- Le projet de contrôle de la pollution dans les zones pauvres et peuplées est assuré par le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement,
- Le projet sur le développement durable dans les régions urbaines pauvres est sous l'égide du ministère de la Construction,
- Le projet de production propre dans l'industrie est réservé au ministère de l'Industrie et du Commerce,
- Le projet de développement durable des réserves naturelles est réalisé par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural,
- Le projet d'assistance à la gestion et à l'élaboration du domaine de l'environnement relève du ministère du Plan et de l'Investissement.
* Le programme DCE a été mis en œuvre dans les provinces de Thai Nguyên, Phu Tho, Hà Nam (Nord), Nghê An, Quang Nam (Centre) et Bên Tre (Sud). Il devrait se terminer à la fin de cette année.
Hoàng Viêt/CVN