Selon le vice-ministre du MRNE, Bùi Cách Tuyên, jusqu'à présent, 338 des 439 établissements parmi les plus polluants ont mis en place des mesures de traitement. Cependant, ce qui est le plus inquiétant, c'est qu'on a découvert 3.856 nouveaux établissements pollueurs de gros calibre.
Toujours selon le MRNE, les principales difficultés rencontrées par les établissements précités sont le manque de crédits, suivi par le faible niveau technologique de traitements appliqués, sans compter le manque de considération envers la protection de l'environnement.
Avec l'objectif d'éliminer toutes les sources de pollution graves par les entreprises en 2020 et d'achever la mise en place des mesures de traitement des sources de pollution par les 101des 439 établissements précités, le MRNE a demandé aux ministères et branches concernés de rechercher activement des sources de financement et de promouvoir davantage la coopération internationale afin de bénéficier de l'aide des pays étrangers en matière de finances et de technologies. En plus, le MRNE a demandé au Premier ministre d'intervenir auprès des localités concernées pour qu'elles en finissent avec les établissements sous leur tutelle qui ont transgressé la décision 64 avant la fin de l'année.
D'après le vice-Premier ministre Hoàng Trung Hai, les établissements pollueurs doivent figurer sur une liste noire à régler. Après huit ans de réalisation de ladite décision, les politiques et les mécanismes de sanction des établissements pollueurs ont produit des effets positifs dans la prise de conscience du système politique et de la communauté envers la protection de l'environnement. M. Hai a demandé aux localités d'être à l'écoute des solutions proposées par les entreprises pour ensemble régler les difficultés car il s'agit de la responsabilité commune des autorités et des entreprises.
Enfin, le chef adjoint du gouvernement a demandé au MRNE d'organiser des cours de formation pour les cadres chargés de la gestion étatique de l'environnement afin d'élever leur compétence, de se coordonner avec le ministère de la Police pour sanctionner avec sévérité les cas de violation, de coopérer avec les organes compétents pour passer en revue les établissements coupables de pollution grave afin d'éviter toute récidive. "En ce qui concerne le ministère des Sciences et des Technologies, il doit être plus actif pour présenter et vulgariser les nouvelles technologies en matière de traitement de la pollution. Les médias quant à eux doivent augmenter les temps de diffusion sur l'importance de la protection de l'environnement", a conclu le vice-Premier ministre.
Diêu An/CVN