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La Bourse de Paris termine proche de l'équilibre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Résultats, résultats, résultats...", les publications d'entreprises occuperont encore largement les investisseurs dans les jours à venir "après le déluge de cette semaine", résume auprès de l'AFP Alain Zeitouni, directeur des gestions pour Russell Investments France.
Des poids lourds comme Sanofi, Veolia, Société Générale ou Crédit Agricole sont en effet attendus à Paris, tout comme HSBC, BP et Rolls-Royce à Londres ainsi que Commerzbank, Lufthansa, Siemens, BMW et Allianz à Francfort.
"Nous sommes donc encore loin de la trêve estivale", ajoute M. Zeitouni. Selon lui, non seulement "cela ne s'annonce pas comme une semaine calme mais cela pourrait même être une semaine à risque en cas de déception".
"En Europe depuis deux mois, les indices sont coincés entre deux bornes" et pour en sortir "ces résultats vont être clés, car il faudrait maintenant que l'amélioration macroéconomique observée en Europe se transmette aux entreprises", soit dans les résultats publiés, soit dans les commentaires des dirigeants sur les perspectives pour le second semestre, complète l'expert.
"Il y a énormément d'attentes autour des sociétés, considérées comme un des moteurs de croissance pour 2017. Une des conséquences est qu'il n'y a aucune place pour la moindre déception", estime également Pascale Seivy, responsable du conseil en investissement chez Pictet en France.
"Quand les banques centrales vont commencer à retirer leur perfusion, il faut que les entreprises puissent prendre le relais", ajoute-t-elle.
La macroéconomie ne sera pas pour autant en reste dans les jours à venir, avec en zone euro les premiers chiffres de la croissance au deuxième trimestre et ceux de l'inflation en juillet. Aux États-Unis, ce sont les indices ISM d'activité dans l'industrie en juillet qui sont attendus et surtout en fin de semaine, le traditionnel rapport mensuel sur l'emploi.
Côté britannique, les yeux seront tournés vers la Banque d'Angleterre qui doit dévoiler jeudi 3 août les conclusions de sa réunion de politique monétaire.
Les analystes s'attendent à ce qu'elle ne touche pas à ses taux d'intérêt, compte tenu d'une inflation un peu moins importante en juin et des incertitudes qui pèsent sur la croissance, en particulier du fait du Brexit.