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Des combattants séparatistes dans une rue de Makiivka dans la banlieue de Donetsk à l'Est de l'Ukraine le 1er février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous n'avons pas besoin de sang. Nous sommes prêts à nous arrêter, mais seulement si nous restons où nous nous trouvons maintenant", a affirmé M. Zakharchenko au cours d'une conférence de presse lundi 2 février à Donetsk, dans l'Est de l'Ukraine, après que les séparatistes ont considérablement gagné du terrain par rapport à la ligne de partage établie dans les premiers accords de paix, en septembre.
Parlant des autorités pro-occidentales de Kiev, Alexandre Zakharchenko a en outre estimé que l'Ukraine était dirigée par "des représentants pitoyables du grand peuple juif".
Il avait plus tôt annoncé, cité par l'agence de presse officielle des séparatistes DAN, une mobilisation générale prenant effet dans dix jours de 100.000 habitants des régions séparatistes.
Selon l'agence de presse russe Tass, le président russe Vladimir Poutine s'est dit "extrêmement préoccupé" de la situation dans l'Est de l'Ukraine, mais un haut responsable de l'administration présidentielle, cité sans que son nom soit donné, a soutenu cette mobilisation, la jugeant "compréhensible étant donné l'intensité des combats".
Ces déclarations interviennent après l'échec de pourparlers de paix à Minsk samedi 31 janvier, qui visaient à déboucher sur la signature d'un accord de cessez-le-feu mettant fin à des violences ayant fait plus de 5.000 morts en neuf mois.
AFP/VNA/CVN