>> Les prix à la pompe repartent à la hausse en France
>> Face à la pression, TotalEnergies et Esso-ExxonMobil prêts à négocier
Un parc éolien en France. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ces pénuries n'ont "rien à voir avec la guerre, rien, il s'agit de conflits sociaux dans deux entreprises, qui sont Exxon et Total (TotalEnergies), qui ont fait des profits importants parce que le contexte est bon (...), qui ont beaucoup distribué à leurs actionnaires et qui ont une négociation en cours", a souligné le chef de l'État, lançant "un appel à la responsabilité" aux dirigeants de ces entreprises et à leurs syndicats.
Chez TotalEnergies, "les négociations, enfin, ont été entamées", s'est-il réjoui, ajoutant vouloir "que dans les prochaines heures, ils puissent trouver un accord, parce que c'est d'abord par l'accord et le dialogue social qu'on doit réussir".
Outre des dépôts de carburant, six des sept raffineries de France étaient en grève mercredi 12 octobre, deux d'Esso-ExxonMobil et quatre du groupe TotalEnergies, pour réclamer des hausses salariales, sur fond de superprofits des groupes pétroliers avec la flambée de la hausse des cours au conflit en Ukraine.
APS/VNA/CVN