>> La Bourse de Paris stable avant l'emploi américain
>> La Bourse de Paris en recul de 0,98%
>> La Bourse de Paris poursuit sa baisse en attendant une enfilade de données
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a reculé de 7,35 points à 5.883,20 points. La veille, il avait perdu 0,45%. L'élan du mardi 4 octobre, où il avait bondi de plus de 4%, est bien presque complètement effacé.
La cote parisienne a changé plusieurs fois de tendance au cours de la séance, passant par deux fois sous les 5.780 points.
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de la dette française à 10 ans a de nouveau frôlé les 3% (2,97%), dépassant son dernier pic fin septembre, au plus haut depuis plus de 10 ans. Entre-temps, il était redescendu jusqu'à 2,36%, le 4 octobre. Mardi 11 octobre, il a finalement terminé en légère baisse à 2,88%.
Le sentiment "euphorique" du début de semaine passée est terminé, dans un marché encore "obnubilé" par les politiques des banques centrales, l'inflation et la crise énergétique, explique Andréa Tuéni, analyste de Saxo Banque.
La journée était aussi peu propice aux prises de risques alors que le compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Banque centrale américaine sera publié mercredi 12 octobre après la clôture parisienne, et que l'indicateur de l'inflation américaine CPI aura également une grande importance jeudi 13 octobre.
Les perspectives mondiales sont toujours aussi sombres et le fonds monétaire international (FMI) a encore abaissé sa prévision de croissance pour 2023 dans son rapport d'automne sur l'économie mondiale. Le FMI a aussi encouragé les banques centrales à "agir résolument" pour baisser l'inflation.
LVMH, stable à 609,50 euros mardi, a ouvert le bal des résultats après la clôture parisienne.
Appréhensions sur les banques
Les valeurs bancaires ont nettement reculé, souffrant des perspectives de croissance mais aussi de la nervosité des investisseurs avant les résultats des grandes banques américaines vendredi 7 octobre.
BNP Paribas a reculé de 2,33% à 42,77 euros, Crédit Agricole de 1,22% à 8,33 euros et Société Générale de 0,88% à 21,37 euros.
La chimie n'a pas la bonne formule
Les groupes dans l'industrie chimique comme le Belge coté à Paris Solvay (-5,40% à 82,76 euros) et Arkema (-4,89% à 72,38 euros) ont terminé en bas de l'indice élargi SBF 120 après la déception des investisseurs quant aux résultats du géant suisse Givaudan, dont l'action a dévissé de près de 7% à Zurich.
Marche arrière pour Renault
Après avoir gagné plus de 6% en début de séance lundi 10 octobre avec la renégociation en cours de son partenariat avec Nissan (+2,41% à la clôture), Renault a cédé presque tous ses gains avec une baisse de 2,20% à 30,73 euros mardi 11 octobre.
Stellantis a progressé (+0,90% à 12,29 euros), mais reste stable sur deux jours.
Les défensives s'en sortent
Comme souvent en période d'incertitude, les valeurs plus défensives, moins sensibles aux cycles économiques, ont été favorisées. Dans la santé, Sanofi (+2,16% à 81,81 euros) a obtenu le feu vert de la FDA, les autorités sanitaires américaines, pour son traitement phare Dupixent dans une maladie dermatologique, le prurigo nodulaire. Eurofins Scientific a gagné 0,17% à 60,20 euros.
Danone a pris 0,65% à 47,79 euros, Carrefour 1,72% à 14,79 euros.
AFP/VNA/CVN