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Agences de l'ONU, Banque mondiale, ONG ainsi que délégations européennes, américaine, chinoise, cubaine ou australienne : tous les acteurs de la lutte contre Ebola sont représentés.
Une pancarte publicitaire promouvant la lutte contre le virus Ebola à Monrovia le 23 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pays à l'épicentre de l'épidémie qui s'est déclarée début 2014, le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée seront représentés par leurs chefs de l'État, Ellen Johnson Sirleaf, Ernest Bai Koroma et Alpha Condé et seront accompagnés du président du Togo, Faure Gnassingbé.
Co-organisée par l'Union européenne, la réunion vise à faire le point sur la bataille décisive qu'il reste à mener pour arriver au "zéro cas" humain, alors que les contaminations refluent.
"Cela va être une tâche très difficile et méticuleuse", a souligné le coordinateur de l'ONU pour la lutte contre l'épidémie David Nabarro, lors d'un point de presse à Bruxelles.
Depuis le pic de l'épidémie, durant l'automne, les nouveaux cas ont été divisés par dix, passant de quelque 900 à une centaine en moyenne par semaine, selon l'ONU. Quoique tardifs, le sursaut international et l'engagement africain ont permis de contenir l'épidémie, qui a fait quelque 9.700 morts recensés.
Si parmi les trois pays les plus touchés, le Liberia est sur la bonne voie, la tendance est toutefois repartie à la hausse dans certaines zones côtières de Guinée et de Sierra Leone, avec la persistance de foyers aléatoires dans des zones reculées de ces pays.
"Nous n'en sommes pas encore à tourner la page. Il faut maintenir la mobilisation et vérifier que tout le nécessaire est fait", souligne-t-on à la Commission européenne.
Parmi les priorités, la mise en place d'équipes sanitaires volantes pour mieux ventiler la riposte. Une des préoccupations est de convaincre des "communautés qui résistent encore" d'adopter les bonnes pratiques, selon Ismaïl Ould cheikh Ahmed, qui dirige la mission de coordination des Nations unies pour Ebola.
AFP/VNA/CVN