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Le président des États-Unis, Donald Trump, a fait de l'immigration le c |
Le président des États-Unis, Donald Trump, a fait de l'immigration le cœur de sa campagne pour les élections de mi-mandat, comme ici lors d'un meeting à Huntington (Virginie Occidentale), le 2 novembre. Photo: AFP/VNA/CVN |
"Nous avons eu des chiffres de l'emploi extraordinaires", a-t-il lancé depuis la Maison Blanche avant de s'envoler pour Huntington, en Virginie occidentale, pour un meeting de campagne.
De fait, les derniers indicateurs publiés avant les élections de mardi 30 octobre sont bons: l'économie américaine a créé 250.000 emplois au mois d'octobre, tandis que le taux de chômage reste à 3,7%. Autre tendance encourageante: l'accélération de la hausse des salaires à 3,1%, soit un rythme bien supérieur à celui de l'inflation.
Reste que, quelle que soit l'étape du jour avec Air Force One, le cœur de son message est centré sur l'immigration, sujet susceptible à ses yeux de galvaniser l'électorat républicain lors de scrutins de mi-mandat habituellement marqués par une forme d'apathie électorale.
Depuis Huntington, il a reconnu que beaucoup de gens lui conseillaient "de parler de l'économie", puis a ajouté: "Parfois, ce n'est pas très excitant de parler économie parce que nous avons beaucoup d'autres sujets dont nous voulons parler..."
Un peu plus tard, à Indianapolis, M. Trump a déclaré devant des milliers de personnes: "Le fait est que, après avoir reconstruit d'autres pays, nous reconstruisons notre pays. Il était temps". Il a ajouté qu'"un Congrès républicain signifie davantage d'emplois, moins de criminalité".
Mercredi 31 octobre, il a annoncé que jusqu'à 15.000 soldats pourraient être déployés à la frontière pour répondre à l'avancée de "caravanes" de migrants originaires de pays pauvres d'Amérique centrale et qui se dirigent vers le Nord.
Jeudi, il avait assuré que l'armée américaine pourrait être amenée à tirer sur les migrants tentant d'entrer illégalement aux États-Unis. Vendredi 2 novembre, il a tenté de se tempérer: les soldats "n'auront pas à tirer. Ce que je ne veux pas, c'est que ces gens lancent des pierres."
Mais il a aussi martelé que les États-Unis avaient le système d'immigration "le plus ridicule du monde", jugeant indispensable de le durcir "immédiatement". Et de mettre en garde contre les démocrates qui veulent accueillir "caravanes sur caravanes".
AFP/VNA/CVN