>>Trump annoncera le nom de son colistier pour la vice-présidence le 15 juillet à New York
Mike Pence (gauche) et Donald Trump, le 12 juillet à Westfield dans l'Indiana. |
Le magnat de l'immobilier devait initialement rendre son choix public le 15 juillet à New York mais a décidé de reporter-à une date indéterminée- sa conférence de presse en raison de "l'horrible attaque" de Nice qui a fait au moins 70 morts.
Selon CNN et ABC, Mike Pence, qui se décrit comme un "chrétien, un conservateur et un républicain, dans cet ordre", a accepté l'offre qui lui a été faite.
Interrogé sur Fox news, Donald Trump a cependant déclaré, énigmatique : "Je n'ai pas pris ma décision finale, finale".
À de nombreux égards, le CV du gouverneur de l'Indiana (Nord) remplit les critères d'expérience politique annoncés par Donald Trump, à la recherche d'un colistier à la personnalité différente de la sienne, plus apte à négocier avec le Congrès.
L'homme d'affaires de 70 ans s'est amusé toute la semaine à faire monter le suspense, faisant passer des auditions presque en public aux trois hommes qui tiennent la corde pour ce poste prestigieux.
Les candidats présidentiels redoublent traditionnellement de discrétion pour rencontrer secrètement les prétendants au poste de vice-président afin de ménager l'effet de surprise.
Le fils du candidat, Donald Jr, a décrit Mike Pence comme "un type super", un "grand Américain".
Les autres noms mentionnés ces derniers jours étaient Newt Gingrich, ancien pourfendeur de Bill Clinton dans les années 1990 en tant que président de la chambre basse du Congrès, et le gouverneur du New Jersey Chris Christie, devenu son plus fort soutien après avoir échoué aux primaires.
Aucune femme ne figurait parmi les "finalistes" évoqués en public par Donald Trump.
Malgré les nombreux boycotts de personnalités républicaines et le risque de rébellion d'une partie des 2.472 délégués, Donald Trump et le parti républicain tenteront de projeter l'image d'une famille rassemblée lors des quatre jours de convention à Cleveland, devant 15.000 journalistes et techniciens.