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Novak Djokovic heureux de sa victoire sur le jeune Italien Lorenzo Musetti à Dubaï, le 21 février |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Son match de premier tour contre le jeune Italien Lorenzo Musetti (58e joueur mondial), qui a débuté peu avant 22h30 heure locale (19h30 heure de Paris), est le premier match que le Serbe dispute depuis décembre, sa participation à Melbourne ayant été annulée au terme d'un long bras de fer avec les autorités locales.
Pour justifier de son arrivée en Australie sans avoir été vacciné, Djokovic avait demandé, au motif d'avoir contracté le COVID quelques semaines plus tôt, une exemption qui ne lui avait finalement jamais été accordée. Les mésaventures du No1 mondial en Australie ont défrayé la chronique internationale. Après son départ forcé, c'est son rival Rafael Nadal qui est allé au bout, portant à 21 le record de trophée majeurs chez les hommes, soit un de mieux que le Serbe et le Suisse Roger Federer.
Déchu de son titre en Australie, qu'il avait remporté pour la neuvième fois en 2021, Djokovic, quoi est âgé de 34 ans, risque désormais de perdre le fauteuil de roi de l'ATP le 28 février. Son dauphin, le Russe Daniil Medvedev, peut le lui subtiliser s'il remporte le tournoi d'Acapulco, au Mexique, qui se déroule simultanément au rendez-vous de Dubaï et où est également engagé Nadal. Et ce, quelle que soit l'issue aux Emirats arabes unis.
"Il mérite d'être numéro 1", a déclaré Djokovic à propos du Russe, finaliste de l'Open d'Australie. "Si cela arrive cette semaine, je serai le premier à le féliciter", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse dimanche 20 février. Le champion serbe a aussi fait part de son "enthousiasme" à l'idée de renouer avec le circuit aux Émirats où le vaccin n'est pas obligatoire. Il a par ailleurs été accueilli sous les applaudissements du public à son arrivée sur le court.
Plus tôt la semaine dernière, "Djoko" était sorti de son silence, pour la BBC puis la télévision serbe, expliquant ne pas être "anti-vax", mais souhaitant continuer à "contrôler ce qu'on injecte" dans son corps.
"Prêt à payer le prix"
Il s'était aussi dit "prêt à payer le prix" de ses convictions même si cela doit lui coûter sa participation aux trois autres tournois majeurs cette saison, à savoir Roland-Garros (22 mai-5 juin), Wimbledon (27 juin-10 juillet), l'US Open (29 août-11 septembre), et de facto la course au record.
Accolade entre Lorenzo Musetti et Novak Djokovic à l'issue de leur match à Dubaï, le 21 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"On espère tous que la crise sanitaire va évoluer dans un sens positif mais si cela ne change pas, il faudra un pass vaccinal et donc Novak Djokovic ne sera pas avec nous" à Roland-Garros, a affirmé la ministre française des Sports, Roxana Maracineanu, au micro de RTL dimanche 20 février. "Qu'il soit vacciné ou non, la bonne chose serait que Novak Djokovic puisse rejouer les Grands Chelems", a de son côté estimé Nadal.
Après Dubaï, "Djoko" figure sur la liste des engagés pour le Masters 1000 d'Indian Wells (7-20 mars), dans le désert californien. Mais il n'a pas le droit d'entrer sur le territoire américain sans être vacciné. "Je ne peux pas vraiment choisir en ce moment. Il s'agit vraiment de savoir où je peux aller et jouer. Partout où une occasion se présentera, je l'utiliserai probablement et j'irai jouer parce que c'est toujours ce que j'aime faire", a indiqué le No1 mondial.
Retrouvailles avec Musetti
Le premier adversaire de son retour à la compétition lui avait donné du fil à retordre en juin dans sa quête d'un deuxième trophée à Roland-Garros. Lors des huitièmes de finale à Paris, le champion serbe avait perdu les deux premiers sets avant d'inverser la tendance puis Musetti avait finalement abandonné dans la cinquième manche (6-7 (7/9), 6-7 (2/7), 6-1, 6-0, 4-0).
L'enjeu pour Djokovic sera de retrouver rapidement de bonnes sensations, lui qui n'a plus joué en compétition depuis le 3 décembre et une défaite à Madrid avec la Serbie contre la Croatie en demi-finale de la Coupe Davis. S'il franchit ce premier obstacle, le Serbe affrontera au deuxième tour le vainqueur du match entre le Russe Karen Khachanov (26e mondial) et l'Australien Alex de Minaur (32e).
Sa partie de tableau s'est un peu dégagée avant même le début du tournoi : le Canadien Félix Auger-Aliassime (9e mondial), qui reste sur un titre à Rotterdam et une finale à Marseille, s'est retiré, laissant sa place à l'Australien Alexei Popyrin (66e).
AFP/VNA/CVN