Diễm xưa
Mưa vẫn mưa bay trên tầng tháp cổ
Dài tay em mấy thuở mắt xanh xao
Nghe lá thu mưa reo mòn gót nhỏ
Đường dài hun hút cho mắt thêm sâu.
Mưa vẫn hay mưa trên hàng lá nhỏ
Buổi chiều ngồi ngóng những chuyến mưa qua
Trên bước chân em âm thầm lá đổ
Chợt hồn xanh buốt cho mình xót xa.
Chiều nay còn mưa sao em không lại
Nhỡ mai trong cơn đau vùi
Làm sao có nhau, hằn lên nỗi đau
Bước chân em xin về mau.
Mưa vẫn hay mưa cho đời biển động
Làm sao em biết bia đá không đau
Xin hãy cho mưa qua miền đất rộng
Để người phiêu lãng quên mình lãng du
Xin hãy cho mưa qua miền đất rộng
Ngày sau sỏi đá cũng cần có nhau.
Chanson de Trinh Công Son/CVN
Beauté d'antan
Il pleut, il pleut toujours sur la tour ancienne
Si effilés tes doigts, du temps où tes yeux en reflétaient la pâleur
J’entends dans la pluie bruire les feuilles d'automne
contre lesquelles s'usent tes frêles talons
La route se perd au loin et mes yeux se font abyssaux.
Il pleut, il pleut toujours sur les frêles feuillages
Ce soir, je me mets là à guetter le passage de la pluie
Sur tes pas, silencieusement les feuilles tombent
Mon âme soudain se serre, verdissant d’une douleur languissante.
Ce soir, il continue de pleuvoir
Et tu ne viens pas
Et si un de ces jours, dans mon obscure douleur…
Comment faire pour être de nouveau ensemble ?
Tout alentour est empreint de ma douleur
Reviens vite sur tes pas, je t’en prie, ma chérie.
Il pleut, il pleut toujours sur les vicissitudes de la vie
Comment savoir que les pierres ne souffrent pas ?
Que la pluie traverse les immensités terrestres
À l'avenir, même les cailloux ont besoin d’être ensemble.
Il pleut, il pleut toujours sur les vicissitudes de la vie
Comment peux-tu repérer les traces des oiseaux migrateurs ?
Que la pluie traverse les immensités terrestres
Pour que le pèlerin oublie sa condition de vagabond.
Si effilés tes doigts, du temps où tes yeux en reflétaient la pâleur
J’entends dans la pluie bruire les feuilles d'automne
contre lesquelles s'usent tes frêles talons
La route se perd au loin et mes yeux se font abyssaux.
Il pleut, il pleut toujours sur les frêles feuillages
Ce soir, je me mets là à guetter le passage de la pluie
Sur tes pas, silencieusement les feuilles tombent
Mon âme soudain se serre, verdissant d’une douleur languissante.
Ce soir, il continue de pleuvoir
Et tu ne viens pas
Et si un de ces jours, dans mon obscure douleur…
Comment faire pour être de nouveau ensemble ?
Tout alentour est empreint de ma douleur
Reviens vite sur tes pas, je t’en prie, ma chérie.
Il pleut, il pleut toujours sur les vicissitudes de la vie
Comment savoir que les pierres ne souffrent pas ?
Que la pluie traverse les immensités terrestres
À l'avenir, même les cailloux ont besoin d’être ensemble.
Il pleut, il pleut toujours sur les vicissitudes de la vie
Comment peux-tu repérer les traces des oiseaux migrateurs ?
Que la pluie traverse les immensités terrestres
Pour que le pèlerin oublie sa condition de vagabond.
Duong Tuong/CVN