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Dans son discours prononcé lors du premier débat, le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, a annoncé que les États-Unis créeraient l'"Initiative de sécurité en mer d'Asie du Sud-Est" et que les États-Unis avaient ratifié une somme de 425 millions de dollars pour renforcer les efforts de garantie de la sécurité maritime dans cette région.
Le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, au 14e Dialogue de Shangri-La, le 30 mai à Singapour. |
Photo : VNA/CVN |
Lors du deuxième débat, intitulé "De nouvelles formes de coopération dans la sécurité en Asie", le ministre japonais de la Défense, Gen Nakatani, a réitéré la demande du Japon sur l'"Initiative du Dialogue de Shangri-La" pour renforcer la sécurité de la navigation dans la région. Celle-ci porte sur le perfectionnement des règles communs et du droit en mer, l'accélération des patrouilles communes et l'examen des mesures pour éviter tout accident concernant les sous-marins.
Patrouilles communes en Mer Orientale
Lors d'une réunion en marge, le ministre indonésien de la Défense, Ryamizard Ryacudu, a appelé les pays de l'ASEAN et la Chine à effectuer des patrouilles communes en Mer Orientale de "façon pacifique" pour éviter les conflits. Ces patrouilles communes signifient qu'"aucun pays n'est autorisé à accélérer sa force ou à menacer l'autre pays" en Mer Orientale.
Partageant le point de vue de son homologue indonésien, le ministre malaisien de la Défense, Hishammuddin Hussein, a souligné que "les patrouilles communes avec la Chine ne sont pas impossibles". Pékin est aussi perdante si la situation en Mer Orientale n'est pas stable. En effet, "les patrouilles communes sont efficaces, notamment dans la lutte contre la piraterie dans le détroit de Malacca", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'État indien à la Défense, Rao Inderjit Singh, a précisé que les menaces autour de la sécurité en Asie étaient de plus en plus complexes, apparaissant sous de nouvelles formes.
Règlement des différends par l'intermédiaire des dialogues
De nombreux pays ont exprimé leur inquiétude devant l'augmentation des tensions en Mer Orientale et sont tombés d'accord sur le règlement de celles-ci à travers des dialogues.
Selon le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon, il faut régler le problème par l'intermédiaire des dialogues, des relations de partenariat, des pactes internationaux, et non par des paroles ou actes unilatéraux.
Le ministre néo-zélandais de la Défense, Gerry Brownlee, a précisé que les différends devaient être réglés par la voie diplomatique, dans le respect du droit international, dont la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982.
Dimanche 31 mai, le Dialogue de Shangri-La discute du renforcement du maintien de l'ordre en Asie-Pacifique, du règlement des conflits de manière active, ainsi que des défis relatifs à la sécurité mondiale et de l'Asie-Pacifique.
VNA/CVN