Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi. |
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Les bureaux de vote ont ouvert à 07h00 (05h00 GMT) et doivent fermer à 23h00 (21h00 GMT). Les résultats devraient être connus lundi 1er juin.
Quelque 20 millions d’électeurs doivent choisir les gouverneurs de sept régions sur 20 - la Vénétie, la Ligurie, la Toscane, les Marches, l’Ombrie, la Campanie et les Pouilles - ainsi que les maires de municipalités comme Venise, Mantoue ou Agrigente.
Cette bataille électorale, la première depuis les élections européennes remportées haut la main il y a un an par le Parti démocrate (PD, gauche) de Matteo Renzi (40,1% des voix), se déroule dans une grande confusion.
Le PD se présente divisé en Ligurie, où son aile gauche a un autre candidat, face à une droite totalement unie derrière son candidat soutenu par Forza Italia et par le parti anti-euro et anti-immigrés de la Ligue du Nord. Mais la Ligue a elle aussi un candidat dissident en Vénétie tout comme Forza Italia dans les Pouilles.
À l’heure actuelle, sur les sept régions en lice, cinq sont gouvernées par la gauche (mais le gouverneur sortant de l’une d’elles est désormais le candidat de la droite), une est dirigée par la Ligue et la dernière par Forza Italia.
La fin de la campagne a de plus été marquée par la décision vendredi 29 mai d’une commission parlementaire anti-mafia de faire figurer sur sa liste consultative d’"imprésentables" Vincenzo De Luca, candidat du PD au poste de gouverneur de la Campagnie (Sud), condamné en première instance pour abus de pouvoir.
Mais à la suite de ses collaborateurs ayant tenté ces derniers jours d’éviter toute surenchère, M. Renzi a prévenu que le scrutin n’avait pas de signification nationale : "Les élections locales ont une valeur locale", a-t-il martelé samedi 30 mai.
Elles pourraient en revanche se révéler significatives pour M. Berlusconi, qui à 78 ans a vu encore une trentaine d’élus de Forza Italia annoncer récemment leur départ.
L’ex-Cavaliere a d’ailleurs terminé vendredi 29 mai sa campagne par une bourde, en se rendant au meeting de l’adversaire de sa candidate dans une commune de l’agglomération milanaise.
AFP/VNA/CVN