Un Casque bleu en patrouille à Kidal, le 27 juillet 2013. |
Cet attentat, condamné par le Conseil de sécurité et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, a été commis à la veille du second tour des élections législatives qui doit sceller le retour à l'ordre constitutionnel, 19 mois après le coup d'État du 22 mars 2012 qui avait précipité le Mali dans le chaos.
"Tous les responsables de cet acte criminel doivent être jugés", a déclaré M. Ban, avant d'ajouter que les Maliens devaient soutenir le processus de paix en allant voter dimanche.
Un véhicule rempli d'explosifs a foncé sur la Banque malienne de solidarité (BMS) gardée par des soldats maliens et d'autres Africains de la force de l'ONU au Mali, la Minusma.
Le véhicule "a percuté la porte principale de la banque, tuant, en plus du kamikaze, deux soldats sénégalais de la Minusma et blessant six autres personnes" dont cinq grièvement, a précisé le gouvernement malien dans un communiqué.
Les cinq blessés graves, évacués sur Gao, la plus grande ville du nord du Mali située à 300 km au sud de Kidal, sont trois casques bleus et deux militaires maliens, selon le gouvernement qui "condamne fermement cet attentat terroriste".
Il ajoute que "la déflagration du véhicule a causé des dégâts matériels très importants sur le bâtiment de la banque et endommagé deux véhicules" de la Minusma et de l'armée malienne.
Un jihadiste malien, Sultan Ould Badi, qui a été membre de plusieurs groupes islamistes armés du Sahel, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a, "au nom de tous les moujahidine", revendiqué l'attentat dans un appel téléphonique à l'AFP.
AFP/VNA/CVN