>> Les crimes de haine à l'encontre des Asiatiques en hausse aux États-Unis
>> Un projet de loi pour lutter contre les crimes de haine perpétrés contre les Asiatiques
La police bloque le lieu d'une fusillade à Los Angeles, Californie (États-Unis) le 25 juillet 2022. |
Photo : BNO News/VNA/CVN |
Le rapport révèle que 786 crimes de haine ont été signalés dans le comté en 2021, soit une hausse de 23% par rapport à l'année précédente. Au cours des sept dernières années, les crimes de haine dans le comté, qui compte plus de 10 millions d'habitants, ont connu une tendance à la hausse et, depuis 2013, une augmentation de 105% a été enregistrée.
Environ 74% des crimes de haine commis en 2021 étaient de nature violente, le pourcentage le plus élevé depuis au moins 20 ans, indique le rapport.
Il montre que les crimes de haine dans le comté ont augmenté dans toutes les catégories de motivation, mais la plus forte augmentation concerne les crimes raciaux, qui ont bondi de 17%, passant de 406 à 473.
Bien qu'ils ne représentent qu'environ 9% de la population du comté, les Afro-Américains ont été une nouvelle fois ciblés de manière disproportionnée et représentaient 46% des victimes de crimes de haine raciale. Et il y a eu 77 crimes anti-Asiatiques, le plus grand nombre depuis au moins 20 ans. Dans près d'un quart de ces attaques, les victimes étaient blâmées pour la pandémie, selon le rapport.
Le rapport note également que les crimes religieux ont grimpé de 29% et que le taux de violence a été le plus élevé jamais enregistré, 74% de ces attaques visant des Juifs.
En outre, le rapport montre que les crimes liés à l'orientation sexuelle ont augmenté de 15%.
La Commission des relations humaines du comté de Los Angeles a compilé et produit un rapport annuel sur les données relatives aux crimes de haine soumises par les services de police, les établissements d'enseignement et les organisations communautaires depuis 1980. L'agence a déclaré que le rapport est "l'un des efforts les plus durables du pays visant à documenter les crimes de haine".
Xinhua/VNA/CVN