COVID-19
Deux milliards de doses de vaccins administrées dans le monde

Plus de deux milliards de doses de vaccins contre le COVID-19 ont été administrées dans le monde, selon un bilan réalisé par l'AFP jeudi 3 juin, et plusieurs États ont décidé d'ouvrir la vaccination aux plus de 12 ans, tandis que les ministres de la Santé du G7 se réunissent pour discuter du partage des doses avec les pays pauvres.

>>Coronavirus : le point sur la pandémie dans le monde

>>Le Canada autorise le mélange des vaccins contre le COVID-19

Une femme se fait vacciner contre le COVID-19 dans un centre de vaccination à Lahore, au Pakistan, le 3 juin.
Photo : AFP/VNA/CVN

Au moins 2.019.696.022 doses ont été injectées dans 215 pays ou territoires, moins de six mois après le début des premières campagnes de vaccination en décembre 2020, d'après ce comptage de l'AFP reposant sur des sources officielles.
Hors micro-
États, Israël demeure le pays dont la campagne de vaccination est la plus avancée, près de six Israéliens sur dix étant déjà complètement vaccinés.
Dans le peloton de tête figurent également des pays comme le Canada (59% de la population y a reçu au moins une dose), le Royaume-Uni (58,3%), le Chili (56,6%) et les 
États-Unis (51%), tandis que dans l'UE, 254,98 millions de doses ont été administrées à 39% de ses habitants.
Mais en Afrique, touchée par une nouvelle hausse des cas, les livraisons de vaccins sont quasi à l'arrêt, a mis en garde jeudi 3 juin l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Seulement 2% des Africains à ce jour ont reçu au moins une dose de vaccin. Sur les six pays qui ne vaccinent pas encore, quatre sont en Afrique : la Tanzanie, le Burundi, le Tchad et l'Erythrée.
L'Afrique n'est pas prête à affronter une troisième vague de la pandémie, a également prévenu l'OMS.
"De nombreux hôpitaux et cliniques en Afrique sont loin d'être prêts à affronter une augmentation drastique du nombre de patients gravement malades", a mis en garde le Dr Matshidiso M
œti, directrice régionale de l'OMS.
Les 
États-Unis ont annoncé qu'ils allaient donner 60 millions de doses de vaccins à l'étranger via le système Covax et 20 millions de doses à leurs "aux voisins immédiats".
Vaccination des adolescents 
Pour que la vaccination ne reste pas un privilège des pays à "revenu élevé" au sens de la Banque mondiale (16% de l'humanité mais 37% des doses injectées), les ministres de la Santé des grandes puissances du G7 se réunissent les 3 et 4 juin à Oxford pour discuter du partage des vaccins avec les pays pauvres.
Les ministres de l'Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon et du Royaume-Uni sont réunis sur fond d'appels croissants aux pays riches à en faire plus pour faciliter la vaccination anti-COVID des États défavorisés, où les doses n'arrivent qu'au compte-gouttes.

Nombre de morts liés au coronavirus officiellement annoncés par pays, au 3 juin à 10h00 GMT.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Nous travaillerons pour essayer d'atteindre l'objectif de permettre que le vaccin soit disponible dans le monde entier", a promis le ministre britannique de la Santé, Matt Hancock, à son arrivée.
Plusieurs pays ont par ailleurs décidé d'ouvrir la vaccination aux adolescents.
L'Italie, le pays européen le plus touché par la pandémie après le Royaume-Uni, a ouvert jeudi 3 juin la vaccination contre le COVID-19 à toutes les tranches d'âge à partir de 12 ans.
En France, les jeunes de 12 à 18 ans pourront se faire vacciner contre le COVID-19 à partir du 15 juin, a annoncé mercredi 2 juin le président Emmanuel Macron.
JO de Tokyo sûrs "à 100%" 
Israël a également annoncé mercredi 2 juin l'extension de sa campagne de vaccination aux adolescents de 12 à 15 ans, malgré un "lien possible" entre le vaccin Pfizer-BioNTech et des cas bénins de myocardite (inflammation du muscle cardiaque) détectés chez de jeunes hommes.
La pandémie du nouveau coronavirus a fait plus de 3,69 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles jeudi 3 juin à 10h00 GMT, les 
États-Unis (595.833 décès) et le Brésil (467.706) restant les plus meurtris.
Bien que plusieurs pays continuent d'alléger leur dispositif sanitaire, d'autres décident de nouvelles mesures de précaution.

Dans un centre de vaccination à Tokyo, le 25 mai.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le Royaume-Uni a ainsi annoncé le retour de la quarantaine obligatoire pouvant aller jusqu'à dix jours pour les passagers arrivant du Portugal.
Cette mesure s'explique par le quasi-doublement du taux de positivité au COVID-19 dans ce pays et la présence d'une "sorte de mutation népalaise" du variant Delta, selon le ministre des Transports, Grant Shapps.
En Asie, une forte inquiétude prévaut dans plusieurs pays, qui ont vu le nombre des cas de coronavirus s'envoler ces dernières semaines.

À Taïwan (Chine), la récente flambée de cas de COVID-19 a conduit l'île à intensifier sa politique de vaccination et de dépistage notamment au sein de ses usines de fabrication de semi-conducteurs par crainte d'une aggravation de la pénurie mondiale de ces précieux composants.
Au cours des dernières semaines, le nombre de cas a bondi sur l'île, où le bilan atteint désormais environ 10.000 contaminations et 166 décès.
Au Japon, Tokyo et neuf autres départements resteront soumis à un état d'urgence sanitaire jusqu'au 20 juin, un mois avant les Jeux olympiques, du fait d'une quatrième vague d'infections. Mais la présidente du comité d'organisation Tokyo-2020, Seiko Hashimoto, s'est voulu rassurante.
Les JO, reportés l'an dernier du fait de la pandémie, auront lieu "à 100%", a-t-elle assuré.
Mais, signe des difficultés rencontrées, les organisateurs ont révélé qu'environ 10.000 des 80.000 volontaires prévus pour les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo avaient démissionné au cours des derniers mois.

AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top