>>La hausse des océans limitée avec un réchauffement climatique de 1,5°C
>>Les océans durement affectés par le changement climatique
Des milliards de personnes dans le monde dépendent des océans pour leurs moyens de subsistance. |
"Notre relation avec les océans de notre planète doit changer", a déclaré le président de l'Assemblée, Volkan Bozkir, lors d'un débat thématique de haut niveau sur les océans et l'Objectif de développement durable 14 (ODD 14) : la vie sous l'eau.
Dans le contexte où les activités humaines menacent de défaire l'équilibre délicat de cet écosystème, dont dépendent des milliards de personnes dans le monde, il a affirmé qu'il n'y avait "tout simplement pas de scénario" dans lequel nous pourrions vivre sur une planète sans océans.
Les gens ne veulent pas vivre dans "un monde passant d'une crise après l'autre", a déclaré M. Bozkir, préférant à la place "la sécurité, la durabilité et la tranquillité d'esprit" qui accompagnent une planète saine. Les décideurs politiques sont eux aussi de plus en plus conscients du fait que des océans sains font partie intégrante d'une économie forte.
"Nous avons vu cela dans les pays et les villes qui ont donné la priorité aux zones côtières et marines par rapport au tourisme (...) dans les zones humides protégées (...) dans le cadre des efforts visant à lutter contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée et à réglementer le transport maritime et l'extraction des ressources", a-t-il déclaré.
De nouvelles approches en matière de gouvernance, de politique et de marché qui encouragent à la fois la rentabilité et la durabilité - pour les personnes et la planète - offrent une opportunité pour une "reprise bleue" en renforçant la résilience, en particulier dans les petits États insulaires en développement, selon le président de l'Assemblée générale.
"Construire une économie océanique durable est l'une des tâches les plus importantes de notre temps", a-t-il précisé, exhortant les gouvernements, les industries, la société civile et d'autres à "unir leurs forces pour développer et mettre en œuvre des solutions".
M. Bozkir a encouragé tout le monde à arriver à la deuxième Conférence sur les océans à Lisbonne, au Portugal, avec "des preuves tangibles de progrès", au lieu d'attendre l'ouverture de la Conférence pour réexaminer ces questions. Il a rappelé que la Décennie des sciences océaniques au service du développement durable avait déjà commencé.
Xinhua/VNA/CVN