>>Étudiants disparus au Mexique : la police arrête un suspect-clé
En tête de cortège, le petit José Angel, âgé de 8 ans, portait une grande photo de son père Adan Abraham de la Cruz, l'un des 43 étudiants portés disparus.
Des familles et proches des 43 étudiants disparus manifestent à Iguala, dans l'État du Guerrero, le 27 septembre au Mexique. |
Ces élèves enseignants de l'école d'Ayotzinapa ont disparu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2014 alors qu'ils se rendaient à Iguala (Sud) pour s'emparer d'autobus et collecter de l'argent avant une manifestation dans la capitale.
Ils ont alors été attaqués par des policiers municipaux d'Iguala qui ont tué trois d'entre eux avant de les livrer au cartel de la drogue Guerreros Unidos. Ce dernier les aurait tués avant de les incinérer dans une décharge, selon la version officielle.
"Mort au narco-gouvernement", criaient les manifestants le 27 septembre, dont de nombreux étudiants venus de tout le pays. Ils ont également rappelé que lors de cette nuit dramatique il y a un an, trois étudiants de cette école et trois autres personnes sont mortes, en dehors de la disparition des 43 étudiants.
Lors de cette marche pacifique dans son ensemble, un petit groupe de manifestants a lancé des pierres contre les fenêtres d'une clinique dont il soupçonnaient qu'elle avait refusé de soigner les étudiants blessés il y a un an.
"Nous allons continuer la lutte pour exiger la justice et l'arrestation des coupables", a souligné José Armando Velázquez, un étudiants d'Ayotzinapa.
Les familles des jeunes disparus mettent en doute la version officielle des faits tout comme récemment un groupe d'experts de la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH).