>>Le défilé des écoles de samba, moment clé du carnaval de Rio
>>
Carnaval de Nice : roi de l’énergie
Bataille d'oranges au carnaval d'Ivrée, près de Turin, le 26 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"C'est chaud… vraiment chaud ! À certains cela peut paraître un truc de fou, mais pour nous à Ivrée c'est quelque chose qu'on a dans l'ADN. Les enfants naissent avec cette folie", a déclaré TV Francesca, une habitante de la ville.
"C'est une reconstitution historique d'un fait réel qui s'est passé il y a plusieurs centaines d'années lors de la révolte contre un roi. Depuis le siècle dernier la bataille se fait avec des oranges, mais avant on se tirait des pierres, imaginez un peu!", a ajouté Roberto, un tireur d'oranges.
Selon le site officiel de la manifestation, qui existe sous sa forme actuelle depuis 1858 et à laquelle participent des dizaines de milliers de personnes chaque année, le carnaval et sa bataille d'oranges ont comme origine plusieurs éléments dont les plus anciens remontent au Moyen-Age.
L'origine serait à chercher dans la révolte de la fille d'un meunier qui aurait subi le droit de cuissage d'un baron affamant la cité et contre lequel toute la population se rebella.
Aujourd'hui, le "peuple" est représenté par les tireurs d'oranges, à pied et qui ne disposent d'aucune protection et luttent contre les "forces du seigneur féodal". Ces derniers se tiennent sur des chars et revêtent des protections et des masques rappelant les armures.