Des efforts pour garantir le bien-être social

Ces trois dernières années, malgré les difficultés et défis engendrés par la crise financière mondiale, le gouvernement vietnamien s’est attaqué au vaste chantier du bien-être social.

>>Des politiques particulières pour les régions démunies

Selon Bùi Quang Vinh, ministre du Plan et de l’Investissement, malgré les difficultés et défis engendrés par la crise financière mondiale, un grand nombre de programmes ont été réalisés pour soutenir la création d’emplois, favoriser l’accès de la population aux services de base : logement, santé, éducation, eau propre.

Les conditions de vie des habitants dans les régions reculées ou peuplées d’ethnies minoritaires se sont améliorées. Le taux de foyers pauvres a connu une forte baisse : 7,6% en 2013 contre 14,2% en 2010, des chiffres d’autant plus significatifs étant donné le contexte économique difficile. Le nombre de travailleurs à avoir décroché un emploi en 2013 a été de 1,54 million de personnes. Le taux d’habitants ruraux ayant accès à l’eau potable est passé de 78% en 2011 à 82% en 2013. Le taux de foyers ruraux disposant d’un lieu d’aisance aux normes a atteint 60% en 2013.

Le taux de pauvreté du pays a connu une forte baisse : 7,6 % en 2013 contre 14,2% en 2010, grâce notamment aux aides de l’État accordées aux agriculteurs.
                                                                                                     

Ces programmes ont mobilisé la participation de tout le système politique, d’entreprises et d'organisations sociales... contribuant à l’efficacité des politiques anti-pauvreté.

Les personnes démunies ont pu bénéficier des politiques d’assistance de l’État. Les infrastructures rurales ont bénéficié d’investissements convenables. Les conditions de vie des pauvres se sont améliorées.

Des résultats encourageants ont également été enregistrés côté santé, hygiène alimentaire, protection des enfants et prévention contre le VIH/sida. De plus en plus de personnes dans le besoin ont accès aux services médicaux.

La mise en oeuvre de ces programmes a contribué au développement socioéconomique, notamment dans les régions reculées peuplées d’ethnies minoritaires. En outre, cette réussite a permis au Vietnam d’élever sa position sur la scène internationale, via la réalisation de ses engagements sur l’adaptation au changement climatique, la santé...

Nécessité d’un mécanisme de coordination

La chef de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, Truong Thi Mai, estime que pour faire reculer durablement la pauvreté dans cette conjoncture économique difficile, les ressources humaines et la coordination entre ministères et localités jouent un rôle important.

L’objectif du pays est d’atteindre en 2020 une diminution du taux de pauvreté de deux points par an, et de quatre points dans les districts les plus pauvres.

Les infrastructures rurales ont bénéficié d’investissements convenables ces trois dernières années.

Lors de la 6e session de la VIIIe législature de l’Assemblée nationale, le ministre du Plan et de l’Investissement, Bùi Quang Vinh, a affirmé que par rapport à la période précédente, les programmes pour la période 2011-2013 avaient réservé la priorité au développement de la production, à la restructuration économique pour améliorer les revenus des habitants. Les plus emblématiques sont le programme d’édification de la Nouvelle campagne ou celui du refus de la pauvreté de façon durable.

Dans le cadre de certains programmes sur l’eau potable, l’hygiène de l’environnement rural, de nombreux mécanismes et politiques d’assistance ont été élaborés afin d’encourager les familles à emprunter des fonds à des taux d’intérêt préférentiels pour construire des lieux d’aisance aux normes, et les entreprises à investir dans les ouvrage d’approvisionnement en eau potable. Ces politiques d’assistance permettent d’améliorer la qualité des activités de soutien, de fonctionnement et d’exploitation des ouvrages.

Ces trois dernières années, le gouvernement a approuvé 16 programmes dans la lutte contre la pauvreté, l’éducation, la formation, la démographie et le planning familial...

À côté de ces résultats encourageants, les programmes présentent encore bien des lacunes. Les localités rencontrent beaucoup de difficultés dans le maintien des résultats en raison du manque de fonds. La gestion, l’utilisation des ouvrages ne sont pas encore efficaces. En outre, plusieurs localités font preuve d’un manque de dynamisme dans la valorisation de leurs ressources humaines et matérielles. Dans les années à venir, les efforts de tous les échelons seront indispensables pour bien réaliser les programmes.

Selon le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, pour la période 2015-2012, le pays a injecté 542.941 milliards de dôngs dans des programmes anti-pauvreté avec notamment des aides réservées aux personnes bénéficiaires des politiques sociales et aux foyers pauvres, dont 205.991 milliards de dôngs apportés par le budget d’État. À côté des investissements publics, les programmes de réduction de la pauvreté ont attiré aussi des entreprises et organisations internationales.

Huong Linh/CVN

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