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Un mannequin présente une création Dior, le 25 juin à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans le droit fil de la collection précédente qui s'inspirait d'un skateur nourri de musique new wave, le directeur artistique de Dior homme, Kris Van Assche, a puisé une partie de ses références dans les années 1980 pour une allure de rebelle strict.
"J'ai voulu que la rigueur qu'on connaît bien chez Dior cohabite avec l'énergie de la jeunesse, faire contraster le romantisme de la new wave avec le streetwear", explique le créateur belge. "Je regarde du côté de souvenirs personnels, de très bons souvenirs, la découverte de la musique new wave, The Cure, The Sisters of Mercy".
Ici, pas de costume classique : une veste noire structurée, en lainage, s'agrémente de bords-côtes, bandes extensibles qui constituent les bords des sweat-shirts. Le pantalon qui l'accompagne, à la coupe ajustée et courte, se pare de boucles métalliques à l'esprit punk et s'accompagne de rangers pour une allure martiale.
Des harnais, de différents formats, s'accrochent à la ceinture et tombent le long des jambes, version punk, et décorent une veste de costume ou enserrent le torse au-dessus d'un pull sans manche couleur chair, pour un côté plus SM, avec un pantalon baggy.
Des coutures rouges parsèment les vêtements. Des agrafes argentées s'accrochent à une veste, des oeillets perforent complètement une autre. Noir, blanc et rouge dominent la palette de cette collection, présentée dans un décor de fête foraine sous le regard de l'acteur britannique Robert Pattinson : des montagnes russes aux ampoules lumineuses sont suspendues au-dessus du podium.
Kenzo acidulé
Côté sport, on trouve des cols polo sur des chemises, des parkas légères et oversize, une hybridation entre veste de costume et blouson, des vestes et pantalons aux imprimés toile d'araignée. Des lacets de chaussures de sport viennent recouvrir entièrement un pantalon et une veste.
Des motifs de muguet, fleur emblématique de Christian Dior, sont brodés sur un costume. Autres fleurs présentes dans la collection, celles de l'artiste japonais Toru Kamei: accompagnées de crânes, un œil en leur centre apporte une touche sombre et mystérieuse.
Chez Kenzo, les Américains Carol Lim et Humberto Leon ont voulu rendre hommage à la culture du clubbing des années 1990 dans un défilé survitaminé, mêlant la collection masculine printemps-été 2017 à des silhouettes féminines.
"L'âme d'une ville réside dans sa vie nocturne. Nés à Los Angeles, nous avons grandi avec les clubs de la côte ouest, rêvant aux nuits new-yorkaises", expliquent les deux créateurs quadragénaires dans leur note d'intention.
Les jaunes sont acides, les imprimés psychédéliques. Avec les mini-shorts, les chaussettes se portent bien remontées. Le corsaire moulant est une autre option. Les filles sont juchées sur des chaussures à plateforme très disco.
AFP/VNA/CVN