France
Décès du chauffeur de bus agressé à Bayonne, la droite réclame "les sanctions les plus sévères"

Le chauffeur de bus dans un état désespéré depuis sa violente agression dimanche soir 5 juillet à Bayonne, est décédé vendredi en fin d'après-midi 10 juillet, suscitant de vives réactions politiques notamment dans les rangs de la droite qui a appelé aux "sanctions les plus sévères".

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Véronique Monguillot (centre), la femme du chauffeur de bus roué de coups,
Photo : AFP/VNA/CVN

"Nous avons décidé de le laisser partir. Les médecins étaient pour et nous aussi", a confié Marie Monguillot, 18 ans, au sujet de son père, Philippe. Un peu plus tôt, sa mère Véronique venait d'annoncer sur les réseaux sociaux : "Mon époux s'est éteint à 17h30, RIP mon amour".

Selon le parquet de Bayonne, le conducteur de 59 ans, père de deux autres filles de 21 et 24 ans, a été victime d'une agression "d'une extrême violence", roué de coups et grièvement blessé à la tête, alors qu'il voulait contrôler le ticket d'une personne et exigeait le port du masque pour trois autres passagers.

L'agression, puis l'annonce du décès a suscité l'indignation, chez ses collègues, qui ont exercé depuis lundi 6 juillet leur droit de retrait, et dans le monde politique.

Le Premier ministre Jean Castex a salué dans la soirée la mémoire du chauffeur de bus "lâchement agressé", en assurant sur Twitter que "la justice punira les auteurs de ce crime abject".

"Cet acte odieux et lâche ne doit pas rester impuni", a tweeté aussi dans l'après-midi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, attendu samedi 10 juillet à Bayonne pour faire un point sur la sécurité dans la ville avec les élus et services de l'État, puis rencontrer les conducteurs.

Avant lui, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, avait fait le voyage mardi soir 7 juillet et s'était entretenu avec des chauffeurs du réseau de transports de l'agglomération bayonnaise appelé Chronoplus.

Dans les rangs de la droite, l'affaire a relancé les demandes d'autorité et de sanctions plus sévères.

Le député LR Eric Ciotti a réclamé "de lourdes sanctions envers (les) meurtriers" tout comme son rival le maire LR de Nice, Christian Estrosi, pour qui "cet acte barbare appelle les sanctions les plus sévères".

Pour le sénateur Bruno Retailleau (LR), "il n'y aura pas de lutte efficace contre cette sauvagerie sans un retour de l'autorité et la fin du laxisme systémique", a-t-il estimé sur twitter.

"Tuer pour avoir simplement voulu faire respecter les règles. Ce meurtre ne doit pas rester impuni. Les condamnations doivent être exemplaires et les peines vraiment exécutées", a réagi sur twitter le président du Conseil régional des Hauts-de-France Xavier Bertrand (ex-LR).


AFP/VNA/CVN

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