«J'appelle les groupes palestiniens à assumer pleinement leurs responsabi- lités, à mettre un terme aux divisions internes et à faire prévaloir l'intérêt national", a lancé au début de la rencontre, retransmise à la télévision, le chef des renseignements égyptiens, Omar Souleimane.
Le cycle de réunions, parrainées par l'Égypte, portent sur la création d'un gouvernement d'entente, la réconciliation, la refonte des services de sécurité, la réorganisation de l'OLP, la préparation des élections présidentielles.
Une douzaine de factions palestiniennes, notamment les 2 grands rivaux du Fatah du président Mahmoud Abbas et du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, étaient convenus, le 26 février, d'en finir avec 18 mois de divisions jalonnées de violences.
"Vous êtes responsables d'un peuple qui a le droit de vivre en paix et en sécurité et qui rêve d'établir son État indépendant", a affirmé le général Souleimane. "Nous sommes réunis aujourd'hui dans le but de réussir. Nous ne devons pas échouer car vous savez bien les conséquences de l'échec", a averti le responsable égyptien.
Intervenant à son tour, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a pressé les groupes palestiniens de retrouver leur unité afin de "gagner de nouveau la sympathie de la communauté internationale et réaliser leurs objectifs d'un État indépendant".
"Nous tablons sur 10 jours de réunions, avec en ligne de mire, ce qui est le plus difficile, la création du gouvernement de consensus", a déclaré hier, Azzam el-Ahmad, un négociateur du Fatah. Selon M. Ahmad, chef du groupe parlementaire du Fatah, "le cabinet pourra comporter des membres du Fatah et du Hamas mais il doit s'engager à reconnaître les accords déjà conclus" par l'OLP.
"Les factions (palestiniennes) ne quitteront pas l'Égypte avant de conclure un accord sur la réconciliation nationale", a déclaré pour sa part Mouchier al-Massri, un député du Hamas dans la bande de Gaza. Ce cycle de négociations permettra de "produire des calendriers détaillés pour un proche avenir et de parvenir à des solutions à tous éventuels différends futurs", a prédit M. al-Massri.
AFP-XINHUA/VNA/CVN