Selon un responsable du groupe Itochu, ce géant est impliqué dans 4 projets dans le pays, dont un joint-venture avec la Compagnie générale de la marine marchande du Vietnam (VinaLines). Les groupes MOL et NYK, quant à eux, participent à la construction du port de Lach Huyên (ville portuaire de Hai Phong, Nord).
Itochu s'intéresse aussi au projet pétrochimique de Long Son et à la future ligne ferroviaire de la capitale entre le centre-ville et l'aéroport international de Nôi Bài. Pour le premier, Siam Cement Group (Thaïlande) compte investir 3,7 milliards de dollars, soit 71% du total, le reste provenant des Groupes gazo-pétrolier et des produits chimiques du Vietnam. Déployé il y a 2 ans, ce projet relève certains défis dans l'expropriation des terrains. L'an dernier, Siam Cement Group a signé un accord avec Qatar petroleum International pour le relancer. Actuellement, ce groupe thaïlandais continue de rechercher des partenaires et ce sera peut-être le tour du group Itochu. Pour le second projet, les propositions officielles ont été envoyées au ministère du Plan et de l'Investissement, qui a demandé à l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) d'évaluer leur faisabilité.
Sept autres gros investisseurs japonais dont Chubu, Kansai, Toshiba et Mitsubishi projettent aussi de percer sur le marché vietnamien, notamment dans le nucléaire civil. Selon le plan, ils créeront ensemble en octobre prochain une compagnie de développement de l'énergie nucléaire internationale, chargée de répondre à tous les besoins du Vietnam en termes de développement de l'électricité nucléaire. Sans cacher leurs ambitions, ces groupes souhaitent participer à la construction de la seconde centrale nucléaire vietnamienne, dans la province de Ninh Thuân (Centre).
Selon une information de Hiroyuki Moribe, chef du bureau de représentation de l'Organisation japonaise de promotion commerciale (JETRO), à Hanoi, ces derniers mois, de nombreuses entreprises japonaises sont venues sonder les opportunités d'investissement.
Quê Anh/CVN