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Le hangar neuf apte à abriter l'assemblage de deux fusées d'une trentaine de mètres au centre spatial Esrange à Jukkasjärvi, dans le nord de la Suède. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le roi de Suède, Carl XVI Gustaf, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen doivent inaugurer vendredi 13 janvier cette nouvelle extension du site perdu à Jukkasjärvi, dans le grand Nord de la Suède.
Pas un chat à l'horizon, seulement quelques rennes en transhumance l’été : le désert de forêts qui recouvre la région explique pourquoi la base spatiale est installée à cet endroit, au pied de la colline "Radar hill", à 200 km au-dessus du cercle polaire.
"Ici, nous avons 5.200 km2 où personne ne vit, donc on peut facilement tirer une fusée qui retombe sans faire de mal à quiconque", explique Mattias Abrahamsson, directeur commercial de la Swedish Space Corporation (SSC).
Créé par l'Agence spatiale européenne (ESA) en 1966 pour étudier l'atmosphère terrestre et les aurores boréales, le site a massivement investi ces dernières années pour s'offrir des installations capables d'envoyer des satellites.
Dans un vaste hangar neuf apte à abriter l'assemblage de deux fusées d'une trentaine de mètres, Philip Påhlsson, chef du projet "Nouveau Esrange", actionne une grande porte levante. Sous le crépuscule rosé de ce début d'après-midi, on aperçoit alors, à l'extérieur, les trois nouveaux pas de tir.
AFP/VNA/CVN