COVID de longue durée
Peu de symptômes dans l'année en cas d'affection bénigne, selon une étude

La plupart des symptômes liés à une forme prolongée mais légère de COVID-19 tendent à disparaître durant l'année qui suit l'infection des patients par le virus, montre une étude scientifique publiée jeudi 12 janvier.

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Un enfant américain se fait vacciner contre le COVID-19.
Photo : AFP/VNA/CVN

"La plupart des symptômes ou des états qui se développent après une infection bénigne au COVID-19 persistent pendant plusieurs mois, mais reviennent à la normale au cours de l'année", affirment les auteurs de cette étude en Israël publiée dans le British Medical Journal (BMJ).

Un COVID de longue durée est caractérisé par la persistance de symptômes ou l'apparition de nouveaux symptômes plus de quatre semaines après une infection initiale.

Interrogée par l'AFP, Maytal Bivas-Benita, chercheuse à l'Institut de recherche israélien KI et coauteure de l'étude, s'est dite "encouragée" par les résultats, dans un contexte notamment de craintes quant à la durée pendant laquelle les symptômes pourraient persister.

"La grande majorité des patients iront bien après un an, et je pense que c'est une bonne nouvelle", s'est-elle félicitée.

Les résultats montrent par ailleurs que "les personnes vaccinées ont été moins exposées au risque de difficultés respiratoires - l'effet le plus commun observé en cas d'affection légère - que les personnes non-vaccinées", est-il précisé.

Dans le détail, seules des différences mineures ont été observées entre patients hommes et femmes. En revanche, les enfants ont développé des effets moindres que les adultes au cours de la phase précoce du COVID-19, effets qui ont pour la plupart disparu à la fin de la période avec des résultats similaires pour toutes les différentes variantes du COVID-19 testées.

"Ces résultats suggèrent que, bien que le phénomène de COVID long ait été redouté et discuté depuis le début de la pandémie, la grande majorité des cas d'infection bénigne ne souffrent pas de symptômes graves ou chroniques à long terme", disent les chercheurs.

Ces travaux ont été réalisés sur la base de dossiers électroniques de la deuxième caisse d'assurance maladie d'Israël, Maccabi Healthcare Services, dont près de deux millions d'adhérents se sont fait tester au COVID-19 entre le 1er mars 2020 et le 1er octobre 2021.

En septembre, au moins 17 millions de personnes en Europe avaient souffert d'un COVID long au cours des deux premières années de la pandémie, selon des modélisation de l'Organisation mondiale de la santé.

AFP/VNA/CVN

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