Ce cessez-le-feu temporaire est censé permettre aux civils de quitter la zone de combats dans le Nord-Est de l'île où l'armée assure être en passe de venir à bout d'un dernier carré de rebelles des Tigres de libération de l'Elam tamoul (LTTE, séparatistes tamouls).
L'ONU estime qu'entre 100.000 et 150.000 habitants tamouls sont toujours pris au piège des combats. Colombo les chiffre à 70.000 et accuse les Tigres de se servir des civils comme "boucliers humains".
L'annonce de ce cessez-le-feu a été saluée dimanche par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui y a vu une "première étape utile" vers "une cessation des combats dans la paix et l'ordre". Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, a lui aussi "accueilli très favorablement" l'annonce du cessez-le-feu, jugeant "essentiel que les civils soient dorénavant autorisés à se déplacer librement hors de la zone du conflit".
Sur le terrain, les troupes sri lankaises ont pris un remblais des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) près de la zone tampon dans la région de Puttumatalan, district de Mullaithivu, dans le Nord du Sri Lanka, a-t-on appris le 13 avril de sources de la Défense.
Le mur long d'un kilomètre, construit par les rebelles juste à l'extérieur du Nord de la zone tampon de la lagune Puttumatalan, a été pris dimanche soir par la 58e division de l'armée sri lankaise.
Cette barrière a pour but d'empêcher des civils de se débarrasser du contrôle rebelle, ont expliqué les troupes. Les rebelles détiennent des civils comme boucliers humains dans la bataille contre l'armée nationale.
AFP-XINHUA/VNA/CVN