>> Le cœur artificiel de Carmat placé sous assistance judiciaire
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>> Cœur artificiel : Carmat obtient un nouveau délai pour tenter de trouver un repreneur
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| Au siège de l'entreprise Carmat, le 29 août 2018, à Bois-d'Arcy, près de Paris. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Le tribunal de Versailles, à l'ouest de Paris, a retenu l'offre déposée par le président du conseil d'administration Pierre Bastid et "ordonne la cession de la SA Carmat au profit de la SAS Carmat", nouvelle entité qui prendra la suite de l'activité, selon la décision dont l'AFP a obtenu copie.
"Ce seront 39 salariés qui seront licenciés pour motif économique", l'offre de reprise portant sur 88 des 127 salariés début décembre, précise le texte.
Le dossier du fabricant de cœur artificiels pour des patients en attente d'une transplantation cardiaque, en grande difficulté financière, avait connu depuis cet été plusieurs rebondissements.
Une précédente offre de reprise avait été écartée par la justice en septembre faute de financements suffisants.
Mi-octobre, le tribunal avait accordé un délai supplémentaire dans le cadre de la poursuite du redressement judiciaire et Pierre Bastid, actionnaire à hauteur de 17% de Carmat, avait été le seul à déposer une nouvelle offre, associé à la holding de la famille Ligresti, Santé Holding, autre actionnaire historique de Carmat.
Ce nouveau plan passe par le rachat des actifs de la société puis la création de la nouvelle structure privée baptisée Carmat SAS, financée à part égale entre ces repreneurs liés par un pacte d'actionnaires.
L'entreprise créée en 2008, dont le nom combine celui de son inventeur médical Alain Carpentier, chirurgien cardiaque, et de l'entreprise Matra Defense, est l'une des rares sociétés au monde à développer un cœur artificiel entier.
AFP/VNA/CVN



