Cyclisme : avant les Mondiaux, la piste aux étoiles au Canada

Un plateau de super stars pour un retour aux affaires : à deux semaines des Mondiaux, les favoris pour le titre mondial fourbissent leurs armes aux Grands Prix cyclistes du Québec vendredi 9 septembre et de Montréal dimanche 10 septembre, après deux dernières éditions annulées à cause du COVID-19.

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Les deux stars du peloton, le Belge Wout van Aert (gauche) et le Slovène Tadej Pogacar, lors du Tour de France 2022, le 12 juillet.
Photo : AFP/VNA/CVN

Difficile de faire mieux. En attirant des coureurs comme Tadej Pogacar, Wout van Aert, Geraint Thomas, Adam Yates, Michael Matthews, Peter Sagan, Romain Bardet, David Gaudu ou Biniam Girmay, les deux courses canadiennes ont fait carton plein, malgré la concurrence du Tour d'Espagne qui livre son verdict ce week-end.

Au-delà du charme automnal de ces deux épreuves appréciées par les coureurs, ce n'est pas tout à fait un hasard. Pour les prétendants au maillot arc-en-ciel, le double rendez-vous fait cette année office à la fois d'escale et de répétition générale avant la course en ligne des Championnats du monde le 25 septembre à Wollongong, en Australie.

Plutôt que de repasser par l'Europe, la plupart des coureurs vont quitter le Canada lundi en prenant la direction de l'Ouest pour rallier directement l'Australie, histoire de digérer au mieux le long voyage aux Antipodes et le décalage horaire.

van Aert favori

Les deux étapes canadiennes tombent aussi à pic parce qu'elles présentent des parcours similaires à celui qui attend les coureurs à Wollongong: accidenté et sur circuit.

Vendredi 9 septembre, le Grand Prix de Québec propose près de 3.000 mètres de dénivelé à travers quatre difficultés sur les 16 tours d'un circuit de 12,6 km.

Cela va grimper encore plus sec dimanche à Montréal, sorte de Liège-Bastogne-Liège nord-américain, avec 4.842 mètres de dénivelé sur les 18 tours d'un circuit de 12,3 km empruntant notamment la côte Camillien-Houde (1.800 m à 8%).

Des profils de course taillés pour des puncheurs comme Michael Matthews, qui avait fait le doublé en 2018, ou Peter Sagan, double vainqueur au Québec et une fois à Montréal. Les deux seront encore au départ, tout comme le Belge Greg van Avermaet, lauréat de la dernière édition au Québec, en 2019.

Mais cette année, le grand favori s'appelle Wout van Aert qui, au sortir d'un Tour de France phénoménal et d'une victoire fin août à la Bretagne Classic, a clairement coché les deux courses canadiennes qu'il découvre.

"Gagner ces deux courses constitue un objectif en soi", a-t-il insisté mercredi après avoir découvert le final du circuit de Québec, "vraiment costaud, taillé pour des coureurs explosifs, des spécialistes de classiques", selon le Belge.

Il y retrouvera le double vainqueur du Tour de France, Tadej Pogacar, deuxième cette année sur la Grande Boucle et redoutable aussi sur les classiques comme le prouvent ses victoires à Liège-Bastogne-Liège et au Tour de Lombardie.

Côté français, en l'absence de Julian Alaphilippe qui récupère de sa chute à la Vuelta, on mise d'abord sur les qualités de grimpeur de Romain Bardet, David Gaudu et Guillaume Martin, surtout pour l'étape de Montréal.


AFP/VNA/CVN

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