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Casper Ruud face à Matteo Berrettini lors de l'US Open à New York le 6 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Très solide, le Norvégien (7e mondial), finaliste du dernier Roland-Garros, s'est montré intraitable face à l'Italien (14e), s'imposant 6-1, 6-4, 7-6 (7/4).
Âgé de 23 ans, Ruud atteint pour la première fois le dernier carré à Flushing Meadows. Il visera une deuxième finale de Grand Chelem, vendredi 9 septembre, contre Nick Kyrgios (25e), épouvantail du tournoi qui a eu le scalp du tenant Daniil Medvedev en 8e, ou le Russe Karen Khachanov (31e).
Sous le toit refermé du Arthur Ashe, la pluie s'étant invitée pour la journée sur New York, le départ canon de Ruud, très agressif, conjuguée à celui hors-sujet de Berrettini, qui a accumulé les fautes directes (40 contre 23), ont permis au Norvégien de mener deux sets à rien après seulement 1h14 de jeu.
"C'était ma meilleure entame du tournoi. Tout allait dans mon sens et Matteo n'a pas servi aussi bien qu'à son habitude. Je suis devenu un peu nerveux vers la fin du deuxième set parce que les choses allaient un peu trop bien. Vous pensez que vous pouvez marcher sur l'eau, or ce n'est pas possible", a-t-il commenté.
"Un peu surpris"
L'Italien a bien essayé d'entamer un come-back dans le troisième set, parvenant à s'échapper 3-0, avec plus de coups gagnants. Quoique acculé, Ruud ne s'en est pas laissé conter. Après avoir sauvé deux balles de set, il a réussi à reprendre le service de son rival, alors retombé dans ses travers. Et au tie-break, le Norvégien n'a pas manqué d'en finir.
Spécialiste de la terre battue, sur laquelle il a remporté huit de ses neuf titres sur le circuit, dont trois en 2022 à Buenos Aires, Genève et Gstaad, avec entre-temps une finale perdue à Roland-Garros contre le roi de l'ocre Rafael Nadal, Ruud passe un gros cap sur ciment cette saison.
"J'avoue être un peu surpris de me retrouver en demi-finale, mais j'ai vraiment développé mon jeu sur dur ces deux dernières années, et ma finale (au Masters 1000) de Miami en avril m'a prouvé que je pouvais aller loin dans des gros tournois. J'ai pris confiance en moi", a expliqué le Norvégien, qui a également atteint les demies au Masters 1000 de Montréal début août.
Au point de se retrouver à deux victoires d'un sacré coup double à New York, puisqu'un sacre l'assurerait de succéder à Daniil Medvedev sur le trône mondial, entre autres scénarios possibles.
"La raquette a glissé"
Chez les femmes, Ons Jabeur (5e), finaliste du dernier Wimbledon, a elle aussi accédé à sa première demi-finale à l'US Open, en battant 6-4, 7-6 (7/4) Ajla Tomljanovic (46e), tombeuse de Serena Williams au 3e tour.
Ons Jabeur après sa victoire face à Ajla Tomljanovic à New York le 6 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je savais que ce serait difficile physiquement et psychologiquement, surtout avec ces breaks et débreaks à répétition", a commenté Jabeur, qui a laissé paraître des signes d'énervement et s'en est excusé avec humour après coup: "désolée pour mon attitude, mais la raquette a glissé de ma main".
À 28 ans, elle tentera de se hisser pour la deuxième fois en finale d'un Grand Chelem. Ce sera contre la jeune Coco Gauff, 18 ans, finaliste du dernier Roland-Garros, ou la Française Caroline Garcia, irrésistible depuis sa victoire au WTA 1000 de Cincinnati.
"Je vais regarder leur match en espérant qu'elles jouent cinq ou six heures et qu'elles s'entretuent !", a-t-elle commenté. Elle a plus sérieusement souligné que sa finale jouée à Wimbledon cet été lui avait "donné confiance".
"Je l'ai perdue, mais je sais, depuis, que je suis capable de gagner un Majeur", a souligné Jabeur, première joueuse africaine à se hisser dans le dernier carré à Flushing Meadows dans l'ère Open (depuis 1968).
AFP/VNA/CVN