>>US Open : Ruud et Jabeur s'invitent dans le dernier carré
>>US Open : un quart de grand chelem sans Djokovic, Nadal et Federer, une rareté!
>>US Open : Nadal tombe face à un grand Tiafoe
La Tunisienne Ons Jabeur (droite) salue la Française Caroline Garcia à l'issue de leur match de demi-finale de l'US Open, le 8 septembre à New York. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Forcément j'étais tendue ! C'est une demi-finale de Grand Chelem", a reconnu, après sa lourde défaite 6-1, 6-3 en 1h06, la Française de 28 ans qui n'avait encore jamais dépassé les quarts de finale d'un tournoi majeur.
"Son jeu est un challenge pour moi, je savais qu'il fallait que je joue mon tennis en étant agressive, mais que la qualité de balle que j'allais avoir serait différente (des tours précédents, ndlr). Est-ce que j'allais pouvoir relever ce challenge ? Aujourd'hui, je n'ai pas réussi. Le bras passait moins bien, les jambes étaient moins présentes et ça fait beaucoup de différence sur Ons qui fait une année super solide et qui ne m'a pas donné grand-chose", a analysé Garcia.
Depuis quelques semaines, son slogan "fly with Caro" (vole avec Caro) qu'elle illustre sur les courts après des victoires en imitant le vol d'un avion en écartant les bras, a semblé plus d'actualité que jamais.
Après des mois compliqués, avec des pépins physiques qui lui ont fait perdre confiance, l'ex-N.4 était retombée au 79e rang mondial en mai dernier. Au même moment, elle se blessait au pied au premier tour à Miami.
"Il y a eu tellement de moments de doute après Miami, je n'arrivais pas à me sortir de mes blessure au pied... Après dix jours de béquilles tu te rends compte que tu n'arrives plus à marcher, tu doutes beaucoup. Mais j'étais bien entourée pour prendre les choses étape par étape", a-t-elle expliqué.
"Je kiffe ma passion"
Garcia a en effet repris confiance en s'imposant à Bad Homburg, puis Varsovie et surtout au WTA 1000 de Cincinnati, juste avant de venir à New York où elle a littéralement avalé ses cinq premières adversaires, y compris Alison Riske et Coco Gauff qu'elle n'avait encore jamais battues.
Eliminée et déçue, elle tire néanmoins un bilan positif de son épopée new-yorkaise où elle a pu se convaincre, si elle en avait encore besoin, que son jeu agressif, s'il était servi par un physique sans faille et un mental d'acier, était le tennis qu'elle aime pratiquer : "c'est comme ça que je kiffe ma passion", a-t-elle insisté.
Lundi, elle retrouvera le 10e rang de la WTA et peut espérer se qualifier pour les Finales WTA (ex-Masters) qui regroupera du 31 octobre au 7 novembre à Fort Worth (Texas, États-Unis), les huit meilleures joueuses de la saison.
"C'est cool d'être en course pour les Finales WTA. Il faut bien récupérer et retourner au travail pour continuer à faire progresser ce jeu", a-t-elle souligné en précisant avoir encore trois tournois à son programme pour décrocher son billet pour le Texas: Tokyo, San Diego et Guadalajara.
Pour sa part, Jabeur (5e) jouera sa seconde finale majeure d'affilée après celle de Wimbledon. Ce sera contre la Polonaise Iga Swiatek (N°1 mondiale) ou la Bélarusse Aryna Sabalenka (6e).
"C'est génial ! Après Wimbledon (défaite en finale contre Elena Rybakina, ndlr), j'avais beaucoup de pression et je suis vraiment soulagée d'avoir confirmé mes résultats. La saison sur dur avait un peu mal commencé, mais je suis très heureuse d'être en finale", a commenté la Tunisienne de 28 ans, première Africaine de l'ère Open (depuis 1968) à atteindre la finale à Flushing Meadows.
AFP/VNA/CVN