La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton et le Premier ministre et ministre qatari des Affaires étrangères, Cheikh Hamad bin Jassim al-Thani, le 11 janvier à Washington. |
En ce qui concerne les pourparlers de paix avec les Talibans, Mme Clinton a déclaré, lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre et ministre qatari des Affaires étrangères, Cheikh Hamad bin Jassim al-Thani, en visite aux États-Unis, que les États-Unis étaient prêts à soutenir un processus de réconciliation mené par les Afghans, et y participeraient dès lors qu'il s'agirait d'un "processus laissant espérer une fin du conflit".
"Je pense que les déclarations positives faites la semaine dernière par le président afghan Hamid Karzaï et par les Talibans montrent que de telles discussions peuvent effectivement avoir lieu", a-t-elle affirmé.
Mais "rien n'a été décidé" pour le moment sur l'ouverture éventuelle d'un bureau de représentation politique des Talibans au Qatar. "Nous en sommes encore au stade préliminaire ; il s'agit d'évaluer si cela pourrait ou non fonctionner", a fait savoir la chef de la diplomatie américaine.
Elle a réitéré les trois conditions requises pour que les Talibans soient autorisés à se joindre au processus politique afghan, à savoir renoncer à la violence, rompre avec Al-Qaïda et s'engager à accepter la Constitution et les lois afghanes.
Par ailleurs, Mme Clinton a également déclaré que Washington n'avait encore pris aucune décision sur la libération éventuelle des prisonniers talibans incarcérés dans le centre de détention militaire américain de Guantanamo à Cuba.
XINHUA/VNA/CVN