Le président syrien Bachar al-Assad, lors de son discours, le 10 janvier à Damas. Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans son quatrième discours prononcé depuis l'éclatement en mars dernier des troubles en Syrie, M. al-Assad a indiqué qu'il n'était plus possible pour certaines parties régionales et internationales, qui tentent de déstabiliser la Syrie, de falsifier les faits et les événements. Selon lui, des centaines de médias du monde entier ont travaillé contre la Syrie "pour pousser la Syrie à l'effondrement, mais ils ont échoué".
S'exprimant devant une foule de partisans à l'Université de Damas, M. Assad a souligné que son pays faisait face à une "bataille sans précédent", ajoutant que la victoire était toutefois imminente grâce à la fermeté et à la patience du peuple syrien. La Syrie ne fermera pas la porte à toute solution arabe respectant la souveraineté syrienne et l'indépendance de la décision du pays, a encore dit M. al-Assad, avant de souligner que lui-même était celui qui a proposé la présence des observateurs arabes en Syrie pour trouver la vérité.
Commentant sur la suspension de la Syrie par la Ligue arabe (LA), M. al-Assad a noté qu'une LA sans la Syrie n'était plus une organisation arabe. "La question est qui perdrait, la Ligue arabe ou la Syrie? L'arabisme de la Ligue arabe resterait suspendu sans la Syrie", a-t-il ajouté. Selon lui, un comité chargé de réviser la Constitution syrienne est en phase d'achèvement et la nouvelle Constitution se concentrera sur le pluralisme politique et le multipartisme ainsi que les institutions. Un référendum sur la Constitution se tiendra début mars prochain, a-t-il annoncé.
M. al-Assad a par ailleurs souligné que "restaurer la sécurité est la priorité ultime de la Syrie à ce stade" et il s'est engagé à combattre le terrorisme avec le fer. "Notre cohésion devant tous les actes de sabotage qui visent à ouvrir la voie à l'intervention étrangère constitue le véritable obstacle à cette intervention", a-t-il souligné. M. al-Assad a tenu ces propos deux jours après la publication du premier rapport des observateurs de la Ligue arabe sur leur mission en Syrie.
XINHUA/VNA/CVN