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Un homme passe devant un centre de dépistage du COVID-19 le 16 juillet 2022 à Nantes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les sept premières vagues "étaient liées à l'émergence de variants ou de sous-variants, d'où de très nombreuses réinfections", rappelle la spécialiste. "La vague actuelle, en revanche, n'est –à ce jour du moins– pas liée à l'apparition d'une nouvelle souche".
C'est pourquoi, selon elle, "si aucun nouveau variant n'arrive, on peut espérer un impact sanitaire modéré, à condition toutefois de persuader les plus de 60 ans de faire des rappels réguliers" car "la protection contre les formes sévères s'estompe après six mois".
Mme Crémieux juge que "le scénario très optimiste d'une éradication du virus est exclu", et qu'un "scénario de type endémique, avec de nouvelles vagues d'infections, plus marquées en automne ou en hiver comme pour la grippe ou d'autres virus respiratoires, semble (...) le plus probable".
Quant au port du masque, elle dit comprendre "que les autorités y réfléchissent" car "en 2020-2021 pour protéger la population, il fallait arrêter à tout prix le virus. Mais aujourd'hui la population fragile est protégée par le vaccin et la situation est meilleure. La lassitude guette. Il est plus compliqué d'imposer une obligation".
Elle rappelle cependant qu'"un masque chirurgical diminue de deux tiers le risque d'infection et un FFP2 de 80%".
Vendredi soir, 61.121 nouveaux cas ont été comptabilisés, soit une hausse de 26,6% en une semaine. Le nombre total de patients hospitalisés, à près de 16.800, a retrouvé son niveau de la mi-août, selon les données de Santé publique France.
AFP/VNA/CVN