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La gare de King's Cross à Londres, le 27 juillet 2022. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Seulement un train sur cinq circule dans le pays samedi 8 octobre. La moitié du réseau est fermée. Les compagnies de trains ont demandé aux passagers de ne prendre le train qu'en cas d'"absolue nécessité".
Des débrayages ont déjà eu lieu mercredi 5 octobre. Il y a une semaine, le 1er octobre, le rail britannique était quasiment à l'arrêt : quatre syndicats des transports -RMT, Unite, Aslef, TSSA- s'étaient coordonnés pour une journée d'action commune.
Samedi, 8 octobre, près de 40.000 membres du syndicat RMT du réseau Network Rail et de quinze sociétés d'exploitation ferroviaire se sont mobilisés pour réclamer une augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail.
Le secrétaire général de RMT, Mick Lynch, a exhorté le gouvernement de permettre aux compagnies ferroviaires de négocier un accord avec les syndicats.
Le gouvernement "doit libérer les opérateurs ferroviaires qui, à l'heure actuelle, reçoivent leur mandat directement de vous-même", a-t-il écrit dans une lettre à la ministre des Transports, Anne Marie Trevelyan.
Le pays est plongé dans une grave crise du coût de la vie, avec une inflation proche de 10%, au plus haut depuis 40 ans.
Les Britanniques s'inquiètent de savoir s'ils pourront se chauffer cet hiver ou payer leur prêt immobilier.
Malgré l'annonce d'un gel du plafond des prix de l'énergie, ces derniers ont doublé en un an et le gouvernement, en poste depuis un mois, est plus impopulaire que jamais.
Les cheminots, mais aussi les postiers, les dockers, les avocats pénalistes ou encore les éboueurs ont multiplié depuis juin les mouvements de grève à l'appel de plusieurs syndicats, réclamant des revalorisations salariales en phase avec l'inflation.
AFP/VNA/CVN