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Des touristes étrangers visitent Palma de Majorque, en Espagne, le 17 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'exécutif de la région catalane (Nord-Est) a décidé de fermer toutes les activités nocturnes à 00h30 et de limiter les réunions à dix personnes dans les espaces publics et privés. "Les données sont plus qu'inquiétantes, elles sont franchement très mauvaises", a justifié le responsable de l'autorité sanitaire catalane, Josep Maria Argimon, lors d'une conférence de presse à Barcelone.
À l'instar de la Catalogne, c'est toute l'Espagne qui reste confrontée à une hausse "rapide" et "importante" de l'incidence du virus depuis plusieurs semaines, avec 368 cas pour 100.000 habitants sur les 14 derniers jours, a évalué lundi 12 juillet l'épidémiologiste en chef du gouvernement central, Fernando Simon.
Cette vague de cas est portée par une "augmentation énorme" chez les moins de 30 ans, encore très peu vaccinés, avec 792 cas pour 100.000 habitants sur les 14 derniers jours chez les 20-29 ans, a-t-il souligné.
Dans la région côtière de Valence, au sud de la Catalogne, la justice a donné lundi 12 juillet son feu vert à l'instauration d'un couvre-feu entre 01h00 et 06h00 dans 32 villes, dont Valence, et la limitation des réunions à dix personnes dans toute la région. Face à cette nouvelle vague, la France a conseillé jeudi 8 juillet à ses ressortissants d'éviter l'Espagne, tandis que l'Allemagne à classé le pays "zone à risque" la semaine dernière.
En Espagne, l'impact de cette nouvelle vague de cas reste pour l'instant limité sur l'occupation hospitalière, qui augmente "lentement", ainsi que sur la létalité, qui n'augmente pas, à la faveur de l'avancée de la campagne de vaccination, a indiqué Fernando Simon. D'après le ministère de la Santé, 59% des quelque 47 millions d'Espagnols ont reçu au moins une dose lundi 12 juillet tandis que 45% ont été complètement vaccinés.
APS/VNA/CVN