L'Olympique lyonnais (1re div.) a remporté la Coupe de France de football en battant 1 à 0 en finale les amateurs de Quevilly (3e division), le 28 avril au Stade de France. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Lyonnais qui ont pris l'avantage grâce à un but de Lisandro Lopez (29e) à la reprise d'un centre en retrait d'Alexandre Lacazette, se consolent après avoir perdu en finale de la Coupe de la Ligue le 15 avril face à Marseille (1-0 a.p.). Rémi Garde, qui décroche ainsi son premier trophée en tant qu'entraîneur, met fin à quatre ans sans titre pour le club, actuellement 4e de Ligue 1 et en course pour une place qualificative pour la Ligue des champions mais qui s'assure au moins une participation à l'Europa League la saison prochaine.
C'est la fin d'un très beau parcours pour l'US Quevilly, tombeur en quarts de finale de Marseille, puis de Rennes en demi-finales, deux pensionnaires de première division. Dans un Stade de France tout acquis à la cause de Quevilly, les joueurs de troisième division sont bien entrés dans la rencontre, réussissant dix premières minutes de qualité. Mais un premier avertissement est arrivé à la 12e minute avec un tir sur le poteau de Lisandro.
Lacazette a ensuite eu une énorme occasion (24e), son tir étant repoussé sur sa ligne et c'est très logiquement que Lyon ouvrait le score par Lisandro (29e) à la conclusion d'un mouvement lancé par Gourcuff et relayé par Lacazette. Mais même si Lacazette a encore trouvé la barre (49e), Lyon a tardé à ramener définitivement à la raison des Quevillais qui, sans le moindre tir cadré à la 65e minute, ne rendaient pas les armes. Ils y croyaient encore plus avec une excellente frappe du gauche de Laup, repoussée sur sa barre par Lloris (66e).
L'OL a alors passé un quart d'heure compliqué et ses joueurs ont sans doute craint une nouvelle désillusion, eux qui avaient manqué leurs deux premiers grands rendez-vous de la saison, le 8e de finale de Ligue des Champions contre le très modeste Apoel Nicosie et la finale de la Coupe de la Ligue, abandonnée à des Marseillais moribonds. Mais ils ont tenu face à ces incroyables Normands qui seront peut-être un jour récompensés de leur fidélité à la "Vieille Dame" : deux fois finalistes (1927 et 2012) et trois fois demi-finalistes (1942, 1968 et 2010).
AFP/VNA/CVN