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Lucas Moura, dans les bras de Hatem Ben Arfa, et Pastore, trois buteurs pour Paris contre Avranches en Coupe de France, le 5 avril à Caen. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Paris n'a laissé aucun espoir aux modestes Normands, quatre jours après avoir écrasé Monaco (4-1), en finale de la Coupe de la Ligue.
Avec seulement trois titulaires de samedi - Serge Aurier repositionné dans l'axe de la défense, aux côtés de Presnel Kimpembé, et Adrien Rabiot au milieu - Unai Emery avait largement fait tourner.
Il a préféré Hatem Ben Arfa à Gonçalo Guedes en pointe, avec Javier Pastore et Lucas à ses côtés en attaque, même si l'Argentin a souvent décroché.
Face à cette équipe A', le 13e de National aura fait bonne figure pendant une première période où le Paris SG ne semblait vraiment pas décidé à mettre du rythme, avant d'être puni sur son premier relâchement défensif.
Sur un coup-franc que l'on qualifie habituellement de "petit corner", Lucas, après un bref conciliabule, a décalé Ben Arfa dont la frappe enroulée du gauche, légèrement déviée par le latéral Jonathan Clauss, a trouvé la lucarne opposée (0-1, 35).
Ben Arfa avait déjà été à l'origine de la première occasion franche parisienne, sur une accélération et un très bon décalage pour Pastore, dont la frappe était repoussée par les jambes d'Anthony Beuve (26).
En route vers le triplé ?
Après la pause, Paris est monté d'un cran dans la vitesse des enchaînements et a profité d'un nouveau cadeau de la défense Avranchinaise, mal alignée, et qui laissait Lucas partir dans son dos, fixer le gardien et servir Ben Arfa, qui n'avait plus qu'à pousser la balle dans le but vide pour son doublé (0-2, 54).
Deux minutes plus tard, Florian Le Joncour, le régional de l'étape puisqu'il est prêté par Caen, était trop court pour dégager une passe de Blaise Matuidi pour Lucas.
Le Brésilien récupérait et glissait la balle entre les jambes du gardien (0-3, 56). Beuve sera plus prompt à la 78e pour empêcher Lucas d'alourdir encore la marque.
Il n'a en revanche rien pu faire sur la balle piquée de Pastore, idéalement servi au cœur de la surface par Ben Arfa (0-3, 82).
Une défaite plutôt sévère pour les hommes du président Gilbert Guérin, qui auraient mérité de marquer un petit but.
Ils auraient pu le faire en première période, Alphonse Areola signant une belle parade à ras de terre sur un tir tendu de Christopher Mayulu (40).
Une tête de Charles Boateng (62), un coup-franc de Jessy Benet, qui a fait se lever d'Ornano et trembler le petit filet, malheureusement à l'extérieur (65), ou une frappe de Jamal Thiare, pas loin de la transversale d'Areola (71) auraient mérité meilleur sort.
Mais après Bastia (7-0), Rennes (4-0), Niort (L2/2-0), le PSG poursuit son inexorable marche en avant vers un triplé national censé atténuer la désillusion européenne à Barcelone.