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Les joueurs du Paris SG Paris avec leur trophée de la Coupe de la Ligue, le 1er avril 2017 après la victoire 4-1 sur Monaco. |
Quatre Coupes de la Ligue consécutives, c'est un record pour un club français. Bien sûr, ce trophée est relativement accessoire pour un club comme Paris et son budget de 500 millions d'euros. Mais la victoire s'était transformée en passage obligé compte tenu du contexte, cette incroyable élimination à Barcelone en 8e de finale de Ligue des champions : 6-1, malgré un succès 4-0 à l'aller.
Draxler, la bonne pioche
Le champion du monde allemand a lancé les siens d'entrée (4e), de près, malgré un léger hors-jeu sur la passe de Di Maria. Avec ce 8e but en 17 matches, Draxler confirme qu'il est la bonne pioche du mercato hivernal.
D'ailleurs, c'est lui qui offre le deuxième but à Angel Di Maria (44e), d'un enchaînement contrôle-passe décisive à destination de l'Argentin.
Les Parisiens envoient aussi un message clair aux Monégasques. À huit journées de la fin du Championnat, ils vont se battre jusqu'au bout pour aller chercher le titre et refaire leurs trois points de retard sur l'ASM. Et tenteront bien sûr d'aller décrocher la Coupe de France pour faire oublier la Ligue des champions...
En Coupe de la Ligue, l'équipe de Monaco a montré qu'elle était un peu usée, avec son calendrier si chargé. Les absences ont lourdement pesé. Celle du buteur colombien Radamel Falcao notamment, forfait à cause d'un coup à la hanche dont il n'arrive pas à se remettre depuis le 11 mars.
Le jeune Kylian Mbappé, si impressionnant depuis la mi-saison, a tenté quelques accélérations mais a eu du mal à exister. En milieu de terrain, Fabinho était quant à lui suspendu et a beaucoup manqué aux siens, de plus en plus dépassés au fil de la rencontre.
Thomas Lemar avait pourtant cru relancer le match de son coup de canon du gauche (27e) pour revenir provisoirement au score.
Mais c'était loin d'être suffisant face à la furia parisienne. "Nous jouons bien, mais nous n'avons rien gagné", avait d'ailleurs prévenu l'entraîneur Leonardo Jardim.
Voilà les Monégasques avertis. Leurs festivals offensifs et leurs superbes prestations depuis le début de la saison laisseront un goût d'amertume si il n'y a pas de titre au bout.