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La joie du camp français après la victoire de Gilles Simon lors du premier simple face à la Grande-Bretagne en quart de finale de la Coupe Davis, le 17 juillet à Londres. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Plus réaliste, le N°3 mondial a fait parler sa régularité dans son jardin, où il a été titré quatre fois, pour l'emporter 7-5, 7-6 (12/10), 6-2 et remettre les deux équipes dos à dos à l'issue de cette première journée.
La logique a donc été respectée, même si Tsonga peut nourrir quelques regrets après avoir gâché trop d'occasions. Convaincant lors des deux premières manches, le 12e mondial a été tout près de remporter la deuxième.
Mais un break d'avance et trois balles de set dilapidés ont conforté la domination de Murray sur herbe. L'Écossais, plus tranchant dans les moments importants (4/8 sur les balles de break, 1/4 pour Tsonga), a joué intelligemment sur les faiblesses du Français en servant notamment sur son revers lorsqu'il était en danger.
"J'ai manqué d'opportunisme dans les moments clés. Revenir à un set partout aurait changé la physionomie du match", a regretté Tsonga, qui a subi sa cinquième défaite en cinq matches sur herbe contre la star britannique.
L’Écossais, lauréat de Wimbledon 2013, n'a jamais perdu non plus sur cette surface contre Richard Gasquet (2-0) et Gilles Simon (1-0), qu'il devrait croiser le 19 juillet.
Le N°1 français, 11e mondial, avait mis sur orbite quelques heures plus tôt le camp français en surclassant en trois sets (6-4, 6-4, 6-1) James Ward, l'un de ses plus fidèles partenaires d'entraînement.
"Je le connais bien. Je savais quel type de tennis pratiquer pour le battre aujourd'hui (17 juillet). Je l'ai fait du premier au dernier point", a souligné Simon, au terme de ce match maîtrisé de bout en bout contre le 89e mondial.
"C'est très bien ce qu'a réalisé Gilles. Nous n'avions pas le droit à l'erreur contre ce joueur", a apprécié le capitaine Arnaud Clément, évasif concernant la composition du double.
Nicolas Mahut et Richard Gasquet sont pour l'heure prévus pour affronter les spécialistes britanniques Jamie Murray, frère d'Andy, et Dominic Inglot, mais rien n'est figé à la veille de ce duel presque couperet.
Andy Murray se sent "d'attaque" pour être aligné aux côtés de son frère aîné, finaliste du dernier Wimbledon, avec lequel il a remporté deux tournois sur le circuit ATP (Tokyo 2011, Valence 2010). Mais ils n'ont joué qu'une rencontre ensemble en Coupe Davis (remportée contre le Luxembourg en 2011).