>>Tour de France : 191 coureurs au départ de la 4e étape sous un ciel couvert
Entre les équipes de Tejay van Garderen, l'Américain désormais deuxième du classement général, et de Chris Froome, l'écart a atteint une seconde au bout des 28 kilomètres séparant Vannes de Plumelec.
En réalité, la différence entre les deux formations s'est limitée à 62 centièmes, selon les chronométreurs qui se basent sur le temps du cinquième coureur de chaque équipe. Encore moins que les 75 centièmes de seconde séparant les deux premières lors du précédent exercice en 2013 (Orica devant Quick Step).
L'équipe Movistar du Colombien Nairo Quintana, qui a réalisé une excellente opération, a pris la troisième place de l'étape, à seulement 4 secondes de la formation victorieuse.
Le groupe espagnol, qui a fait appel dans ce Tour à plusieurs spécialistes du contre-la-montre (Castroviejo, Dowsett, Malori), a perdu un peu de temps -de l'ordre d'une dizaine de secondes- quand elle s'est désorganisée dans le dernier tiers de parcours. Mais, tout est ensuite rentré dans l'ordre pour le bonheur de Quintana, peut-être le principal bénéficiaire de cette journée au grand succès populaire.
Froome, impressionnant dans ses très longs relais, n'a grignoté pour finir que 3 secondes au grimpeur colombien, pointé désormais à 1 min 59 sec au classement général.
"Cette première phase du Tour ne pouvait pas se passer mieux", a estimé Froome. "Non seulement je n'ai rien perdu mais j'ai gagné du temps sur mes adversaires. Cela m'enlève de la pression. C'est aux autres de me reprendre du temps, je pourrai courir en défense".
Nibali se rassure
Les Tinkoff de l'Espagnol Alberto Contador, quatrièmes de l'étape, ont cédé 28 secondes.
Quant aux Astana du vainqueur sortant du Tour, Vincenzo Nibali, ils ont lâché 35 secondes. Mais le champion d'Italie s'est rassuré après sa contre-performance de la veille, quand il avait été distancé dans la montée d'arrivée à Mûr-de-Bretagne.
"J'ai eu de bonnes sensations. Pour les grimpeurs, le Tour commence maintenant. Je suis confiant, je pense que la journée d'hier (le 11 juillet) était particulière. J'étais un peu bloqué, je ne sais pas pourquoi car je suis en forme", a assuré le Sicilien.
Pour l'équipe AG2R La Mondiale des Français Jean-Christophe Péraud et Romain Bardet, qui avait tout à craindre de l'exercice, les dégâts ont été limités à moins d'une minute et demie. Un moindre mal si l'on tient compte de la crevaison survenue en début de course à l'un de ses hommes-clé (Riblon).
BMC, qui pointait à 5 secondes de Sky au pied de la côte de Cadoudal, a renversé la situation dans la montée finale, longue de 1.700 mètres. Dans l'équipe rivale, la dernière à franchir la ligne, l'Irlandais Nicolas Roche a souffert mille morts pour tenir le rythme jusqu'au bout. "J'étais à la limite sur le replat, j'avais de l'acide lactique jusque dans les oreilles", a expliqué l'Irlandais.
La violence de l'effort a été maîtrisée par la formation victorieuse, qui a conquis le titre mondial de l'exercice depuis l'automne passé et gagné le "chrono" du Dauphiné le mois dernier.
Outre van Garderen, l'équipe victorieuse était composée des Italiens Damiano Caruso, Daniel Oss et Manuel Quinziato, de l'Australien Rohan Dennis (premier maillot jaune du Tour), de l'Espagnol Samuel Sanchez, des Suisses Michael Schär et Danilo Wyss, et du Belge Greg Van Avermaet.
Entre les équipes de Tejay van Garderen, l'Américain désormais deuxième du classement général, et de Chris Froome, l'écart a atteint une seconde au bout des 28 kilomètres séparant Vannes de Plumelec.
En réalité, la différence entre les deux formations s'est limitée à 62 centièmes, selon les chronométreurs qui se basent sur le temps du cinquième coureur de chaque équipe. Encore moins que les 75 centièmes de seconde séparant les deux premières lors du précédent exercice en 2013 (Orica devant Quick Step).
L'équipe BMC fête sa victoire, le 12 juillet à Plumelec en France. Photo : AFP/VNA/CVN |
L'équipe Movistar du Colombien Nairo Quintana, qui a réalisé une excellente opération, a pris la troisième place de l'étape, à seulement 4 secondes de la formation victorieuse.
Le groupe espagnol, qui a fait appel dans ce Tour à plusieurs spécialistes du contre-la-montre (Castroviejo, Dowsett, Malori), a perdu un peu de temps -de l'ordre d'une dizaine de secondes- quand elle s'est désorganisée dans le dernier tiers de parcours. Mais, tout est ensuite rentré dans l'ordre pour le bonheur de Quintana, peut-être le principal bénéficiaire de cette journée au grand succès populaire.
Froome, impressionnant dans ses très longs relais, n'a grignoté pour finir que 3 secondes au grimpeur colombien, pointé désormais à 1 min 59 sec au classement général.
"Cette première phase du Tour ne pouvait pas se passer mieux", a estimé Froome. "Non seulement je n'ai rien perdu mais j'ai gagné du temps sur mes adversaires. Cela m'enlève de la pression. C'est aux autres de me reprendre du temps, je pourrai courir en défense".
Nibali se rassure
Les Tinkoff de l'Espagnol Alberto Contador, quatrièmes de l'étape, ont cédé 28 secondes.
Quant aux Astana du vainqueur sortant du Tour, Vincenzo Nibali, ils ont lâché 35 secondes. Mais le champion d'Italie s'est rassuré après sa contre-performance de la veille, quand il avait été distancé dans la montée d'arrivée à Mûr-de-Bretagne.
"J'ai eu de bonnes sensations. Pour les grimpeurs, le Tour commence maintenant. Je suis confiant, je pense que la journée d'hier (le 11 juillet) était particulière. J'étais un peu bloqué, je ne sais pas pourquoi car je suis en forme", a assuré le Sicilien.
Pour l'équipe AG2R La Mondiale des Français Jean-Christophe Péraud et Romain Bardet, qui avait tout à craindre de l'exercice, les dégâts ont été limités à moins d'une minute et demie. Un moindre mal si l'on tient compte de la crevaison survenue en début de course à l'un de ses hommes-clé (Riblon).
BMC, qui pointait à 5 secondes de Sky au pied de la côte de Cadoudal, a renversé la situation dans la montée finale, longue de 1.700 mètres. Dans l'équipe rivale, la dernière à franchir la ligne, l'Irlandais Nicolas Roche a souffert mille morts pour tenir le rythme jusqu'au bout. "J'étais à la limite sur le replat, j'avais de l'acide lactique jusque dans les oreilles", a expliqué l'Irlandais.
La violence de l'effort a été maîtrisée par la formation victorieuse, qui a conquis le titre mondial de l'exercice depuis l'automne passé et gagné le "chrono" du Dauphiné le mois dernier.
Outre van Garderen, l'équipe victorieuse était composée des Italiens Damiano Caruso, Daniel Oss et Manuel Quinziato, de l'Australien Rohan Dennis (premier maillot jaune du Tour), de l'Espagnol Samuel Sanchez, des Suisses Michael Schär et Danilo Wyss, et du Belge Greg Van Avermaet.
AFP/VNA/CVN