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Des Iraniens portant des masques contre le nouveau coronavirus attendent à une station de bus à Téhéran, le 24 février. |
"Plutôt que de mettre des villes en quarantaine, nous allons mettre en œuvre des restrictions aux mouvements de ceux qui sont soupçonnés d'être infectés ou qui sont infectés", a déclaré le ministre de la Santé, Saïd Namaki, dans un point de presse.
"Il a été décidé de placer des équipes à l'entrée de nombreuses villes où il y a beaucoup de mouvement", a indiqué M. Namaki, sans préciser les localités qui feront l'objet de ce contrôle. "Je demande aux gens de ne pas voyager", a poursuivi le ministre, ajoutant que toute personne "suspecte" d'être contaminée par le virus COVID-19 "à l'entrée d'une ville" sera "assurément mise en quarantaine pour 14 jours".
Près de 140 personnes, dont le vice-ministre de la Santé, ont été infectées en Iran et la plupart des voisins de la République islamique ont mis en place des mesures de restrictions des déplacements et de placements en quarantaine. Mercredi 26 février, le porte-parole du ministère de la Santé, Kianouche Jahanpour, a annoncé le décès de quatre nouvelles personnes parmi 44 nouvelles contaminations détectées ces dernières 24h.
Nombre d'écoles, universités et centres culturels ou sportifs ont été fermés et de nombreux événements repoussés pour permettre de désinfecter les lieux et transports publics. Dans les zones infectées, la fermeture des écoles sera prolongée, tandis que celle des universités est reconduite pour une semaine (à compter de samedi), selon M. Namaki.
AFP/VNA/CVN