>>Coronavirus : le point sur la pandémie dans le monde
>>Coronavirus : le point sur la pandémie
Un membre du personnel soignant de l'hôpital El Tunal à Bogota en Colombie se prépare avant de s'occuper d'un patient atteint du COVID-19, le 3 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Colombie a enregistré jeudi 3 juin 545 morts du COVID-19 en 24 heures, son record depuis le début de l'épidémie, et a dépassé le seuil des 90.000 décès à ce jour, en pleine crise sociale contre le gouvernement.
Colombie : record quotidien de morts
Dans son dernier rapport, le ministère de la Santé a indiqué que le nombre de morts depuis le début de la pandémie en mars 2020 s'élevait à 90.353, alors que les contaminations dépassent les 3,4 millions de cas, après un record de 28.624 cas au cours de ces dernières 24 heures.
Royaume-Uni : quarantaine pour les arrivées du Portugal
Le Royaume-Uni a annoncé le retour de la quarantaine obligatoire pouvant aller jusqu'à dix jours pour les passagers arrivant du Portugal, au grand dam du secteur du transport et du tourisme qui prédit le "chaos" pour les vacanciers.
Le ministre des Transports Grant Shapps a justifié cette mesure, qui s'appliquera à partir de mardi, par le quasi-doublement du taux de positivité au COVID-19 au Portugal et la présence d'une "sorte de mutation népalaise" du variant Delta.
Augmentation "exponentielle" du COVID-19 à Kinshasa
Les cas de COVID-19 ont augmenté fin mai de "façon exponentielle" à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a mis en garde le bureau local de l'OMS.
Depuis plusieurs jours, les contaminations en RDC, relativement limitées dans l'absolu, sont en très nette hausse : 243 nouveaux cas ont été ainsi identifiés jeudi 3 juin, dont 161 à Kinshasa, où les contaminations tournaient au maximum autour de quelques petites dizaines dernièrement.
"Catastrophe générationnelle"
La pandémie a gravement affecté les droits des enfants dans le monde et les jeunes risquent une "catastrophe générationnelle" si les gouvernements n'agissent pas, alerte l'ONG KidsRights.
Un patient atteint du COVID-19 dans le service de soins intensifs de l'hôpital El Tunal à Bogota, le 3 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Des millions d'enfants n'ont pas eu accès à l'éducation, ce qui peut entraîner, sur le long terme, des conséquences sur leur santé physique et mentale, met en garde l'organisation de défense des droits de l'enfant.
Vaccination pour les ados
L'Italie, pays européen le plus touché par la pandémie après le Royaume-Uni, ouvre la vaccination aux plus de 12 ans.
En France, la Haute autorité de santé préconise une ouverture par étapes de la vaccination des adolescents. L'agence préconise d'attendre que la vaccination des adultes soit "suffisamment avancée" avant de la généraliser à cette tranche d'âge.
La veille, le président Emmanuel Macron avait pourtant annoncé un élargissement de la vaccination à l'ensemble des 12-18 ans dès le 15 juin.
USA : don de 80 millions de doses à l'étranger
Washington va donner 60 millions de doses de vaccins à l'étranger via Covax, un dispositif qui assure une distribution des vaccins aux pays à faible revenu.
Les 20 millions de doses restantes seront destinées notamment "aux voisins immédiats" des États-Unis, selon la Maison Blanche.
Moins de promiscuité, moins de MST
Retombée salutaire des mesures de distanciation physique contre le COVID-19, les maladies sexuellement transmissibles ont nettement reculé l'an dernier en Norvège.
Avec une chute de 39% des cas de gonorrhée, de 11% des cas de chlamydiose et de 20% des cas de VIH, l'année 2020 s'est traduite par une diminution quasi-générale des infections susceptibles d'être transmises sous l'édredon.
Plus de 3,69 millions de morts
La pandémie a fait au moins 3.693.717 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles jeudi 3 juin.
Après les États-Unis (596.391 décès), les pays comptant le plus grand nombre de morts sont le Brésil (469.388), l'Inde (337.989), le Mexique (228.146) et le Pérou (184.942).
Ces chiffres, qui reposent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sont globalement sous-évalués. Ils excluent les révisions à la hausse réalisées a posteriori par certains organismes statistiques.
En prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au COVID-19, l'OMS estime que le bilan réel est "deux à trois fois plus élevé".
AFP/VNA/CVN