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Désinfection d'un ballon avant la reprise de la Bundesliga à Leipzig, en Allemagne, le 16 mai. |
Retour du football en Allemagne
Le football a repris une partie de ses droits en Allemagne : la Bundesliga a joué samedi 16 mai son premier match de championnat après 63 jours d'interruption mais dans des enceintes vides de spectateur. C'est la première ligue majeure de football à faire son retour dans les stades après des semaines de confinement.
Et manifestations anti-restrictions
Venus de l'extrême droite, de l'ultra gauche ou de la mouvance conspirationniste, plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi en Allemagne dans plus d'une dizaine de villes pour dénoncer les restrictions anti-coronavirus. Ces manifestations se tiennent désormais chaque samedi depuis début avril en Allemagne et gagnent en ampleur.
En Suisse, la police a dispersé des manifestants près du siège du gouvernement à Berne qui protestaient contre les mesures anti-coronavirus.
Tourisme en Angleterre
Les Anglais ont profité de leur premier weekend à l'extérieur depuis l'allègement du confinement. Certaines zones touristiques se sont inquiétées d'afflux trop importants de visiteurs, encouragés par le beau temps.
Près de 15 millions de voitures étaient attendues sur les routes de l'Angleterre durant le weekend. Le Royaume-Uni est le deuxième pays le plus touché en nombre de morts par la pandémie après les États-Unis.
Prolongations espagnoles
En Espagne, l'heure n'est pas au relâchement : le Premier ministre, Pedro Sanchez, a annoncé son intention de prolonger l'état d'urgence d'un mois, jusqu'à la fin d'un processus de déconfinement par étapes.
"Le virus n'est pas parti et sa menace est réelle", a-t-il insisté lors d'une allocution télévisée, appelant les Espagnols à aborder le déconfinement "avec la plus grande prudence".
Bolsonaro critique
Le président brésilien, Jair Bolsonaro, a critiqué les mesures de confinement prises par les gouverneurs de la plupart des États, notamment ceux de Sao Paulo et Rio de Janeiro, les plus touchés par l'épidémie qui a fait plus de 15.000 morts dans le pays.
"Le chômage, la faim et la misère sera le futur de ceux qui sont en faveur de la tyrannie d'un isolement total", a tweeté le dirigeant d'extrême-droite, quelques heures après la démission de son ministre de la Santé en désaccord avec lui.
Plus de 309.000 morts
La pandémie du coronavirus SARS-CoV-2 a fait plus de 309.000 morts dans le monde depuis son apparition en décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles samedi 16 mai à 19h00 GMT.
Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 88.730 décès pour plus de 1,466 million de cas. Suivent le Royaume-Uni (34.466 morts), l'Italie (31.763), la France (27.625) et l'Espagne (27.563).