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L'entrée du mémorial du Génocide de 1994 à Kigali, au Rwanda, en avril 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'arrestation de Félicien Kabuga "est un rappel que ceux qui sont responsables du génocide peuvent être amenés à rendre des comptes, même 26 ans après leur crimes", a déclaré Serge Brammertz, principal procureur du Mécanisme international, la structure chargée d'achever les travaux des tribunaux internationaux pour le Rwanda (TPIR).
L'arrestation de Kabuga met également "en lumière la force de notre détermination", a-t-il ajouté.
Le procureur a remercié les autorités judiciaires françaises sans "la coopération et le savoir-faire exceptionnels" desquelles cette arrestation "n'aurait pas été possible".
Sans les citer, il a également remercié d'autres pays et organisations internationales ayant aidé à l'arrestation.
Carte et chronologie, avec chiffres clés, du génocide de 1994 au Rwanda. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Félicien Kabuga, âgé de 84 ans, devrait être transféré à La Haye pour y être jugé, une fois "les procédures" requises par la législation française "achevées", a affirmé le procureur.
Le "financier" du génocide rwandais est visé par un mandat d'arrêt du Mécanisme international et, selon les autorités françaises, il faisait partie des "fugitifs les plus recherchés au monde".