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Des membres des FARC à Policarpa, dans le Sud de la Colombie, le 17 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Mercredi 1er mars, le processus de désarmement commencera, ce qui implique l'inventaire des armes, la destruction de celles qui sont instables", a déclaré aux journalistes le Haut commissaire pour la paix, Sergio Jaramillo.
L'accord de paix prévoit que les guérilleros déposent progressivement leurs armes dans un délai de 180 jours à partir du 1er décembre.
Mercredi 1er mars, ils auraient dû remettre déjà 30% de leur arsenal selon le calendrier établi, mais les opérations ont pris du retard en raison des problèmes logistiques pour rassembler les membres des FARC, a souligné M. Jaramillo qui a précisé que la date-butoir ne changerait toutefois pas.
"Pour débuter fermement le processus de désarmement et comme preuve de notre engagement total pour la paix, les armes (...) passeront sous contrôle des Nations unies", a confirmé en conférence de presse le dirigeant des Farc Ivan Marquez.
Les quelque 6.900 combattants des Farc, guérilla issue en 1964 d'une insurrection paysanne, ont terminé de se rassembler le 18 février (au lieu de fin décembre comme initialement prévu) dans 26 zones du pays, où ils doivent se démobiliser et préparer leur retour à la vie civile, sous la supervision de l'ONU.
La Colombie entend mettre fin à un conflit armé de plus d'un demi-siècle, qui a impliqué une trentaine de guérillas, des paramilitaires et les forces de l'ordre, faisant au moins 260.000 morts, plus de 60.000 disparus et 6,9 millions de déplacés.
Le gouvernement a lancé en février des pourparlers de paix avec la dernière rébellion active sur le territoire colombien, l'Armée de libération nationale (ELN, guévariste), un processus toutefois menacé par de récents attentats.
AFP/VNA/CVN